La saison de natation prend un nouveau départ à Saguenay avec la naissance du club Le Phoenix, issu de la fusion des différents clubs qui existaient à Saguenay. Pour cette première année, l’organisation doit toutefois composer avec plusieurs défis, notamment au niveau du personnel entraîneur et des infrastructures.
« Avec la transition, ça a été un peu confus, et on a perdu quelques entraîneurs d’expérience partis aux études ailleurs », explique le président du club, Alain Deschênes.
Le Phoenix peut compter sur plusieurs jeunes entraîneurs communautaires, mais la relève manque encore de bagage pour prendre en charge certains groupes. Le résultat est que quelques ajustements ont été nécessaires, et des nageurs plus expérimentés doivent partager leur bassin avec des débutants.
Pour pallier cette situation, le club mise sur un meilleur encadrement.
« On va donner plus d’outils et un bon suivi à nos jeunes entraîneurs pour qu’ils puissent bien communiquer et progresser. »
Une stabilité dans les inscriptions
Malgré la fermeture de la piscine du Cégep de Chicoutimi, l’organisation constate une stabilité dans les inscriptions. En date du 11 septembre, environ 450 jeunes étaient inscrits, un nombre légèrement inférieur à celui des clubs avant la fusion, mais qui demeure dans la moyenne des dernières années. Des places demeurent disponibles dans plusieurs groupes.
« On s’attendait à une baisse, mais on est satisfaits de la situation, compte tenu du contexte », souligne le président.
Des infrastructures vieillissantes qui compliquent la tâche
Les installations aquatiques de Saguenay demeurent un casse-tête. La piscine de La Baie est actuellement inutilisable en raison d’un bris ayant fait grimper le taux de chlore à un niveau trop élevé.
Du côté de Chicoutimi, la fermeture de la piscine du Cégep prive le club d’importantes plages horaires, en particulier pour les programmes sport-études.
Un départ positif
Malgré les embûches, le président constate une bonne réception du projet par les jeunes et leurs familles.
« On est nouveaux, on n’est pas parfaits, mais on avance. L’important, c’est que les jeunes nagent et qu’on bâtisse quelque chose de solide pour l’avenir », conclut M. Deschênes.