Dimanche, 09 février 2025

Sports

Temps de lecture : 1 min 51 s

Piscine à Saguenay 

Le Groupe de citoyens nageurs de Saguenay presse d’agir  

Janick Émond
Le 20 janvier 2025 — Modifié à 15 h 59 min le 20 janvier 2025
Par Janick Émond - Journaliste

La déception est encore très grande au sein du Groupe de citoyens nageurs de Saguenay, quelques mois après le refus du projet de complexe aquatique par le PAFIRSPA. Le porte-parole du Groupe, Pierre Lavoie, indique que les nageurs se retrouvent dans un cul-de-sac quant à l’accès aux piscines à Saguenay.  

Avec la piscine du Cégep de Chicoutimi qui fermera l’an prochain pour des travaux qui devraient durer un an, l’accès à un bassin sera de plus en plus complexe.  

« Le besoin est pressant. Nos piscines sont en mauvais état, et celles qui sont ouvertes sont difficilement accessibles en raison des heures de disponibilités. Dans une région comme la nôtre, avec autant de lacs, avec le Fjord, ça devrait être une priorité d’avoir des installations de nage adéquates », commente Pierre Lavoie.  

Ce dernier s’inquiète également de savoir comment les écoles vont se débrouiller, alors que les cours de natation deviendront obligatoires au primaire.  

Pierre Lavoie rappelle également à quel point un complexe aquatique est important pour une population.  

« Une piscine, c’est la seule infrastructure sportive que toute la population peut utiliser, des bébés aux personnes âgées. C’est le seul sport que l’on peut pratiquer toute sa vie. Les autres sports, on doit éventuellement les arrêter en raison de blessures ou de problèmes physiques. Tandis que la natation, tout le monde peut rester dans l’eau en apesanteur et nager et se sentir bien après. Une piscine, c’est une infrastructure importante dans une société. » 

Programme à revoir 

Selon Pierre Lavoie, le programme de subventions du PAFIRSPA devra être réévalué et devra changer afin de répondre aux besoins criants aux quatre coins du Québec.  

« Dans un programme de 300 M$, la région n’a reçu que 8 M$, c’est une grande déception. Et là, avec les déficits financiers, on devrait revenir à une enveloppe de 150 M$ seulement l’an prochain. On a un problème d’infrastructures sportives au Québec, mais on n’a l’argent pour y subvenir. Ce programme doit être revu. » 

La frustration est d’autant plus grande puisqu’on avait encouragé à déposer des projets d’envergure.  

« On a déposé un projet important comme on s’était fait dire, et on nous le refuse. Mais une chose est sûre, c’est qu’on ne change pas notre projet. Il est parfait comme il est là, donc on va le redéposer. » 

Pierre Lavoie se demande cependant si ça ne devrait pas être la Ville de Saguenay qui dépose le projet, plutôt que l’UQAC.  

« Il y a peut-être des discussions à avoir, pour que ce soit la Ville qui prenne en charge le projet, tout en gardant les installations sur le terrain de l’université. On va devoir y penser. Mais la Ville doit comprendre aussi l’importance d’un tel projet. » 

 

 

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