La popularité du vélo de montagne se fait toujours bien ressentir au Club cycliste Acidose-Lactique de Saguenay. Encore cette année, le club a dû dresser des listes d’attentes dans certains groupes vu la forte demande.
Le président du club, David Bolduc, dresse un état de la situation.
« De manière quasi générale, nous avons réussi à accueillir toutes les inscriptions que nous avons reçues. Par contre, dans certains groupes, la demande était tellement grande que nous avons dû mettre en place des listes d’attentes, voire même refuser quelques inscriptions », explique-t-il.
Ainsi, ce sont tout près de 300 membres cet été qui porteront les couleurs du club. Sur ce nombre, on retrouve encore plusieurs nouveaux cyclistes.
« On a deux ou trois groupes cette année chez les 5-6 ans. C’est là qu’ils sont pour la majorité nos nouveaux membres. Ce sont des petits qui commencent le vélo de montagne. On se retrouve avec un beau grand bassin de jeunes, la relève est belle. »
Entraîneurs
L’enjeu principal en raison de cette forte demande pour le vélo de montagne est de pouvoir compter sur un bassin conséquent d’instructeurs.
« Le frein aux inscriptions, c’est vraiment l’enjeu des entraîneurs. Pour avoir ce poste, ça prend une formation et il faut être certifié. Et vu la demande grandissante des inscriptions, on est en processus présentement de formation de personnel. »
David Bolduc précise cependant que le club a la chance de compter déjà sur un bon nombre d’entraîneurs.
Vélo de route
Pour une deuxième année consécutive, le Club Acidose-Lactique fera l’impasse sur son volet vélo de route.
« Jusqu’à nouvel ordre, nous n’offrons plus ce volet chez nous. La demande n’est plus là présentement, donc on va consacrer nos énergies au vélo de montagne qui est en croissance de popularité. »
Ainsi, pour les prochaines années, il n’y a aucun plan de relance pour le vélo de route au sein du club.
Cependant, il n’est pas dit que ce volet ne reviendra pas éventuellement.
« C’est souvent des cycles le vélo de route. Présentement, nous sommes dans un creux et il n’y a pas de demande. Par contre, si l’intérêt revient, on va supporter ça et relancer ce volet. »