Le Club de natation de Jonquière (CNJ) est en pleine santé. Les nageurs sont au rendez-vous jusqu’à maintenant cette saison, mêmes que dans certaines classes, l’organisme est en croissance.
C’est le cas pour l’école de natation, où l’on remarque une très forte augmentation de nageurs par rapport aux quatre dernières années, selon l’entraineur du club, Charles-Olivier Huapaya Proulx.
« Nous avons dans l’école de natation, qui est pour les jeunes de 5 à 10 ans, environ 250 nageurs, ce qui est énorme. On a eu la chance lors des dernières années de prendre soin de ce volet du club et de bien s’occuper des jeunes, de leur faire de bon suivi individuel. Aujourd’hui, ces efforts payent et c’est encourageant pour le futur du club. Ils sont notre relève », mentionne-t-il.
Pour ce qui est du volet compétitif, le CNJ a tout près de 30 nageurs, ce qui est dans la normale des dernières années.
Enfin, pour le volet maitre-nageur, le club se porte bien, alors que le nombre de membres est lui aussi dans la normale.
Le club se démarque
Autant sur la scène régionale, provinciale ou même nationale, le CNJ se démarque grâce aux performances de ses nageurs.
Par exemple, Charles-Olivier souligne que lors du Festival de compétition par équipe, son groupe de nageurs a monté de la Division 5 à la Division 4, qui est plus forte.
Le club a également terminé 16e sur l’entièreté des clubs de la province qui ont participé à la Coupe Québec senior plus tôt cette saison.
De plus, plusieurs athlètes se démarquent à Jonquière. C’est le cas notamment de Raphaëlle Lavoie, qui avait reçu une invitation pour une étape de la coupe du monde à Toronto en octobre.
Il y a également Lucas Landry, athlète en paranatation, qui était avec l’équipe canadienne à Vancouver au mois de décembre. Il avait aussi participé aux Jeux du Canada l’été dernier. Il est d’ailleurs revenu avec deux médailles de bronze.
Sarah-Louise Tremblay attire aussi l’attention, souligne l’entraîneur.
« Elle est un modèle de persévérance. Elle fait partie du club depuis plusieurs années, mais c’est finalement dans la dernière année, à 18 ans, qu’elle a commencé à se démarquer. Elle a réussi des records régionaux, notamment, et elle est en train de se qualifier pour les championnats de l’est du Canada. »
Et il y a Laurence Michaud, qui est en train de tout rafler actuellement. À sa dernière participation à une compétition à l’Université Laval, elle a remporté 6 médailles d’or.
« La recette du succès, c’est difficile à dire. Je crois seulement que nous sommes dans une bonne passe. Nous avons des athlètes investis qui veulent prouver que c’est possible de se démarquer, même si on vient d’une région. Et ça ne peut qu’avoir un bon impact sur les jeunes qui les voient performer comme ça et qui veulent, eux aussi, en faire tout autant. »
