Arrivé sur le tard dans la campagne électorale fédérale, William Van Tassel, candidat du Parti libéral dans Jonquière, croit que l’engouement actuel dans les sondages pour le Premier ministre Mark Carney pourrait soulever une vague libérale susceptible de le faire élire.
En entrevue, M. Van Tassel affirme que son chef est actuellement l’homme de la situation pour gouverner le Canada en raison des menaces tarifaires, ainsi qu’en raison de sa formation d’économiste qui lui a permis de diriger la Banque du Canada et la Banque d’Angleterre. Il admet toutefois que M. Carney doit encore faire son apprentissage de la politique canadienne. « Depuis le début de campagne électorale, j’ai rencontré pas mal de monde et l’engouement pour les libéraux est surprenant », affirme-t-il.
Parmi les dossiers dont il entend le plus parler chez les électeurs du comté, le candidat évoque celui de la pénurie de logement de même que l’imposition des tarifs douaniers par les États-Unis. M. Van Tassel croit que le futur gouvernement devra mettre en place des mesures visant à aider les entreprises oeuvrant dans la transformation de l’aluminium et les travailleurs qu’elles embauchent, tout en déployant des mesures et programmes destinés à trouver de nouveaux marchés.
Selon lui, la crise du logement et la volonté du Parti libéral de construire 500 000 nouveaux logements devraient être une occasion pour le Canada d’aider l’industrie forestière en favorisant l’utilisation du bois en seconde et troisième transformation. Il cite en exemple le travail effectué par Chantier Chibougamau, qui a développé une technologie de lamellé-collé d’avant-garde. L’avantage lié à l’utilisation du bois est que ce matériau séquestre le carbone, précise M. Van Tassel.
S’il devient député, le producteur agricole oeuvrant dans la production de grain entend mettre à profit ses expériences acquises depuis une quarantaine d’années en tant que vice-président des producteurs de grains à l’échelle provinciale et fédérale à titre d’administrateur et vice-président des Producteurs de grains du Canada. « Lors de mes implications pendant 20 ans, j’ai eu à tenir de nombreuses rencontres avec le gouvernement à Ottawa. Ça m’a aidé beaucoup », conclut-il.