Samedi, 27 juillet 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 10 s

Miser sur la qualité et foncer la tête baissée

Quebeclava, une croissance en période d’incertitude

Le 29 janvier 2024 — Modifié à 14 h 01 min le 29 janvier 2024
Par Maxime Hébert-Lévesque - Journaliste

Les propriétaires de la pâtisserie Quebeclava de Chicoutimi ont ouvert une deuxième succursale le 18 décembre dernier dans le Carré Davis à Arvida. Il s’agit d’un petit exploit entrepreneurial dans un contexte économique difficile.

Quebeclava, c’est le projet d’un couple d’entrepreneurs d’origine algérienne, Oussama Beroual et Rym Bentchikou. L’entreprise confectionne et met en marché depuis 2021 des desserts maghrébins, dont les baklavas, des confiseries faites de pâtes feuilletées, de noix et de miel.

« À la fin de l’année 2021, nous avons ouvert notre première boutique au centre-ville de Chicoutimi. Nos confiseries ont connu un certain succès et notre clientèle s’est élargie. Ouvrir à Jonquière nous permet de desservir plus facilement nos clients jonquiérois et ceux en provenance du Lac-Saint-Jean », explique Oussama Beroual.

Prendre des risques

Depuis l’ouverture de la première boutique à la fin de la crise sanitaire, le couple d’entrepreneurs compose avec le risque. Aujourd’hui, si la menace de confinement est passée, c’est l’inflation qui brouille les cartes.

« On se colle à la demande. Nous savons que le contexte économique n’est pas facile pour tout le monde. On essaie de garder les mêmes prix en diminuant notre marge de profit. On mise donc sur la quantité et la production intelligente afin d’éviter les pertes », souligne l’homme, qui ajoute que la base d’un entrepreneur c’est de prendre des risques.

Développer, toujours développer

La nouvelle boutique du Carré Davis est également un prétexte pour Rym Bentchikou et Oussama Beroual de développer de nouveaux produits.

« Nous disposons maintenant de plusieurs ateliers. Notre offre s’élargit considérablement. Nous proposons maintenant des chocolats, des viennoiseries et plusieurs sortes de pain », mentionne-t-il.

Le commerce d’Arvida a permis au couple d’employer cinq nouvelles personnes à temps plein et partiel.

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