Vendredi, 05 décembre 2025

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Questions et réponses avec Joanie V. Tremblay

Sara-Léa Bouchard
Le 23 novembre 2025 — Modifié à 08 h 00 min le 23 novembre 2025
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Dans cette édition du Réveil, nous vous proposons à nouveau une entrevue avec une personnalité de la région. L’idée est d’aller un peu plus loin de ce que l’on connait de la personne. Cette semaine, la nouvelle directrice régionale de la Fédération de l’UPA Saguenay-Lac-Saint-Jean, Joanie V. Tremblay, répond à nos questions.     

Le milieu agricole a toujours occupé une place importante dans votre vie. Vous êtes d’ailleurs née dans une famille de producteurs. En quoi cette dynamique familiale a-t-elle influencé votre parcours ? 

« Grandir dans une famille possédant une entreprise agricole, je pense que c’est au niveau du cœur, que ça a un impact sur la détermination. Il faut savoir qu’à la base, je ne m’en allais pas du tout dans ce secteur-là. J’ai un baccalauréat en administration et gestion financière et j’ai entamé une maîtrise en administration public. Tout ça pour dire que j’ai quand même gardé des liens avec l’entreprise familiale du temps qu’on l’avait. Puis, un jour, j’ai vu un poste s’ouvrir à l’UPA et je me suis dit que mes intérêts, mes valeurs et mes passions allaient être comblés par ces fonctions. Je l’ai annoncé à mon père et c’est certain qu’il a ressenti beaucoup de fierté. À l’époque, je ne voyais pas le domaine agricole comme une carrière. »   

Vous possédez tout de même 12 années d’expérience au sein de la Fédération de l’UPA. Qu’est-ce que ces années vous ont appris sur vous-même ? 

« Beaucoup de choses. De demeurer moi-même, entre autres. Le milieu agricole est un milieu qui accepte les gens. Il y a vraiment une relation humaine et honnête avec les personnes qui y travaillent et j’ai appris que c’est un aspect que j’aime vraiment. Je suis une femme de tête, mais je suis aussi une femme qui aime la concertation, le partage d’idées. Ça m’a également appris à savoir communiquer, que ce soit avec les producteurs ou mes collègues. L’importance de la communication, c’est à mettre au premier plan. On est toujours en acquisition de connaissances, au quotidien, et comme je suis une personne qui aime apprendre, je suis curieuse, donc j’apporte la plus grande écoute pour renforcir mon expérience. » 

En dehors de vos fonctions professionnelles, qu’est-ce qui vous passionne ? 

« Quand je fais de la route et que je me promène avec mes enfants, je constate que l’agriculture est partout, donc c’est facile de centrer nos loisirs autour de ça. Il y a des paysages à découvrir, des gens à rencontrer, des musées à explorer. J’aime ça, la fin de semaine ou les soirs, aller voir nos producteurs, aller visiter des étables. J’amène mes deux jeunes enfants choisir les légumes dans les kiosques de fermes et je leur apprends d’où ça part, je leur montre les cultures, pour qu’ils fassent les meilleurs choix possibles. On est dans l’éducation par rapport à ça. On le fait pour l’avenir de notre société. » 

Si vous ne faisiez pas ce métier, qu’exerceriez-vous d’autre ?  

« Quand j’étais jeune, je voulais être avocate. On m’a toutefois mentionné que j’étais trop sympathique et que je riais trop pour exercer ce métier ! Plus sérieusement, la défense des droits, comprendre les systèmes, j’aime ce qui gravite autour. Je regarde régulièrement les audiences, ça me plait. » 

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