Le skatepark du parc Jean-Allard retrouvera ses lettres de noblesse. Le projet d’envergure, qui figure dans la liste des 10 priorités de Jonquière, a été conçu par Pascal Morasse-Raymond. Ce Saguenéen d’origine est une sommité mondiale dans ce domaine. Le fait de pouvoir revenir à ses racines en signant cette infrastructure boucle la boucle, selon lui.
« Je suis un utilisateur de ce parc-là depuis que je suis tout jeune », se rappelle Pascal Morasse-Raymond, celui qui se trouvait en Chine au moment de la conférence de presse mardi, à la bibliothèque Hélène-Pedneault. « J’ai passé près de 15 ans de ma vie à côtoyer cet endroit-là, donc maintenant d’être celui qui le remplace, c’est vraiment tout un honneur », conçoit-il via visioconférence.
Rappelons qu’on doit au principal intéressé la conception des parcours de plusieurs compétitions majeures, notamment les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021 et Paris en 2024. À savoir que le futur skatepark, situé à proximité du parc de la Rivière-aux-Sables, sera composé de béton et formera un module complet, selon le modèle que l’on retrouve déjà ailleurs sur le territoire. Certains modules existants seront démantelés et remplacés par le parcours complètement neuf. Le réaménagement offrira également un meilleur éclairage pour les jeunes sur place, des structures plus modernes, un muret coloré d’un graffiti ainsi que différents niveaux de difficulté de rampe pour les athlètes ou encore les débutants.
« C’est vraiment un rêve qui devient réalité. Pascal a su s’entourer d’un comité de gens du terrain, de gens qui pratiquent divers sports, que ce soit du BMX ou de la planche à roulettes. On a aussi fait participer les jeunes dans nos consultations, ce qui fait que c’est en tout point un projet collectif. Ce sera un concept unique au Québec », assure le conseiller municipal et président de la Commission de la sécurité publique de Saguenay, Kevin Armstrong.
Il s’agit d’un endroit réfléchi depuis longtemps. Les rénovations devraient être terminées à l’été 2026, pour une conception qui devrait durer de deux à quatre mois. Les coûts engendrés par ce projet de réaménagement du parc n’ont pas été dévoilés, les élus municipaux devant lancer sous peu les appels d’offres.