Vendredi, 05 décembre 2025

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COVID-19

Une légère augmentation des cas

Sara-Léa Bouchard
Le 10 septembre 2025 — Modifié à 20 h 00 min le 10 septembre 2025
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Avec la saison estivale qui touche à sa fin et l’automne qui se pointe le bout du nez, la propagation des divers virus, mais principalement celui de la COVID-19, se fait sentir davantage. La situation touche principalement la province, mais aussi la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.   

C’est ce que confirme le médecin spécialiste en santé publique au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Jean-François Betala Belinga. Ce dernier précise que la COVID-19 a progressé beaucoup plus rapidement que les autres virus au courant de cet été, bien que sa circulation au sein de la population demeure à un taux assez faible.  

« C’est certain que la COVID-19 demeure un nouveau virus, qui commence tout juste à s’installer. Toutefois, depuis son arrivée il y a cinq ans, on remarque un cycle où à l’hiver la propagation augmente, puis diminue au printemps et à l’automne. Ça reste un cycle qui n’est pas aussi régulier que pour les virus plus anciens. Cet été, il y a eu une très faible circulation de tous les virus, mais la COVID est quand même restée plus élevé que les autres, à 4% », mentionne-t-il.  

Il signale toutefois que le taux de propagation du virus était un peu plus grand à pareille date l’an dernier. Alors que la COVID semble arriver un peu plus tôt, l’influenza et le virus respiratoire syncytial (VRS) connaissent une lente progression.  

« On ne peut pas prédire l’avenir, mais on s’attend à ce que la circulation de ces virus commence à augmenter à la deuxième semaine du mois d’octobre. La vaccination est justement déjà accessible en conséquence. On est en surveillance actuellement », laisse-t-il savoir.  

Il est d’ailleurs encore trop tôt pour dire si la rentrée des classes à jouer un rôle dans la propagation de ces virus, mentionne le médecin.  

« En général, on sait que les grands rassemblements favorisent la propagation des pathogènes dans les virus, et donc effectivement la rentrée peut être propice à une certaine circulation. Ce qu’on observe, c’est que l’augmentation des cas de COVID ont tout de même débuté avant la rentrée, ce qui fait qu’on n’a pas de certitudes quant à l’apport qu’elle a joué dans nos constatations actuelles ».    

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