Le conseil municipal de Saguenay a donné son feu vert au déploiement d’un plan d’action visant à réduire la limite de vitesse à 40 km/h dans les quartiers résidentiels. Les limites actuelles dans les secteurs ruraux, ainsi que sur les artères et les rues collectrices seront quant à elles maintenues.
La Ville précise dans un communiqué qu’avant d’aller de l’avant avec cette mesure, des étapes seront planifiées et une importante campagne de sensibilisation sera déployée avant sa mise en vigueur.
« En réduisant la vitesse dans nos quartiers résidentiels, nous faisons un choix clair, écrit la mairesse, Julie Dufour, soit celui de mettre la sécurité de nos familles et la tranquillité de nos milieux de vie au premier plan. C’est une mesure simple, mais essentielle, qui représente notre volonté d’agir concrètement, au bénéfice des citoyens de Saguenay ».
Toujours selon Saguenay, le projet repose sur plusieurs constats, notamment une tendance régionale et provinciale vers le 40 km/h, ainsi que le potentiel de réduire les risques d’accidents graves.
Bien que les quartiers résidentiels ne comptent que pour 10 % des accidents, ceux-ci peuvent entraîner des conséquences dramatiques. À titre d’exemple, un piéton heurté à 50 km/h a plus de 75 % de risques de mourir, alors qu’à 40 km/h, cette probabilité chute considérablement.
Saguenay rappelle qu’un seul accident grave dans une zone résidentielle peut bouleverser une famille, un voisinage, une communauté.
Les résultats d’une étude externe récemment déposée indiquent également que la couverture du territoire par le Service de sécurité incendie demeurerait équivalente, même avec une vitesse réduite.
Échéancier à préciser
L’implantation de la nouvelle mesure aura lieu dans plusieurs mois et selon un échéancier à préciser.
Le président de la Commission de la sécurité publique de Saguenay, le conseiller Kevin Armstrong, a quant à lui rappelé que la sécurité routière est une responsabilité collective.
« La réduction de la limite de vitesse à 40 km/h dans nos quartiers résidentiels constitue un levier direct pour maintenir le sentiment de sécurité sur notre territoire. En recommandant cet abaissement, la commission s’est appuyée sur des données probantes et a voulu répondre à une préoccupation bien réelle : celle de préserver la tranquillité et la sécurité de nos milieux de vie. Passer de 50 à 40 km/h n’ajoute que quelques secondes à votre trajet, mais peut sauver une vie. »