Vendredi, 05 décembre 2025

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Usine de pâtes et papiers de Kénogami

Beaucoup d'incertitudes, selon Yannick Gagnon

Le 08 septembre 2025 — Modifié à 13 h 47 min le 08 septembre 2025
Par Olivier Claveau, CKAJ 92,5

Après sa rencontre avec l’entreprise Domtar, spécialisée dans les pâtes et papiers, le député de Jonquière Yannick Gagnon affirme qu’il reste beaucoup d’incertitudes sur le plancher.

Rappelons que le député de Jonquière avait eu une rencontre avec l’entreprise après que le Syndicat national des travailleuses et des travailleurs des pâtes et papiers de Kénogami lui avait demandé, celui qui était très inquiet face aux multiples arrêts de travail. De son côté, Yannick Gagnon explique que le marché n’est pas au meilleur de sa forme et que la situation demeure inquiétante, selon lui. 

« La rencontre avec Domtar, ce n’est pas une rencontre positive. On est tous conscients que le marché actuellement n’est pas très bon, ce qui fait qu’on a un carnet de commande qui se gère à la pièce. On parle maintenant d’une vision à la semaine ou au mois pour ce qui est de l’usine de Kénogami. La situation est très inquiétante », émet-il.

Le député caquiste ne mâche pas ses mots : la situation actuelle est critique. Durant sa discussion avec Domtar, le député a demandé à la compagnie de faire des investissements d’ampleur dans l’usine, mais dû à un accord signé entre le gouvernement et l’entreprise, Domtar n’a plus d’obligations envers Québec. Celle-ci a rempli sa part du marché en investissant 100 M$ dans l’innovation et ce, partout en région. Yannick Gagnon précise également que des interruptions surviennent dans une période charnière pour l’industrie papetière, des interruptions qui sont considérées anormales par le député. 

« En ce moment, ça ne va pas bien. On parle d’interruptions à répétition et qui n’ont jamais eu lieu à ce temps-ci de l’année. Et on sait, la rentrée scolaire veut dire cahiers et fournitures de toute sorte, c’est une période qui ne s’explique pas. C’est une situation qui n’est pas normale », estime-t-il.

Mentionnons qu’à l’heure actuelle, l’usine de Kénogami et ses 203 employés ne lui resterait que quelques mois, voire quelques semaines, avant de devoir mettre la clé sous la porte si le statu quo demeure.

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