Vendredi, 05 décembre 2025

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Questions et réponses avec Sophie Châteauneuf, nouvellement directrice de la Voie Maltée de Jonquière

Sara-Léa Bouchard
Le 07 septembre 2025 — Modifié à 08 h 00 min le 07 septembre 2025
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Dans cette édition du Réveil, nous vous proposons à nouveau une entrevue avec une personnalité de la région. L’idée est d’aller un peu plus loin de ce que l’on connait de la personne. Cette semaine, la nouvelle directrice générale du restaurant La Voie Maltée de Jonquière, Sophie Châteauneuf, répond à nos questions.  

Vous êtes née et avez grandi à Chicoutimi dans le petit quartier de Rivière-du-Moulin. Vous y résidez toujours d’ailleurs. Qu’est-ce qui vous rattache à la région depuis tout ce temps ?   

« Je suis vraiment fidèle à ma région, J’ai le Saguenay tatoué sur le cœur. Je trouve que c’est une belle ville, on est chaleureux, on est accueillant et encore plus dans le service à la clientèle soit le domaine dans lequel je me trouve présentement. Je trouve aussi que c’est tellement un beau mélange entre la nature et ce côté un peu plus urbain des grands centres. Il y a beaucoup d’événements, autant sportifs que culturels et on possède de beaux sites extérieurs pour effectuer une foule d’activités. Toutes les raisons du pourquoi je demeure encore ici. »  

Vous êtes une véritable touche-à-tout: diplômée de la branche radio du programme d’Art et technologie des médias à Jonquière, vous avez passé 10 ans dans le domaine médiatique avant de vous lancer dans le monde de la restauration. Pourquoi ce changement ?     

« Quand j’ai passé de la radio à la restauration, je me cherchais un peu, je ne savais plus trop ce que je voulais faire, donc je me suis dit que j’allais essayer la restauration. Je suis très sociable, je suis bonne du monde aussi! C’est un beau milieu, étant moi-même une cliente fidèle des divers restaurants régionaux. Et je suis exclusivement allée porter mon cv à La Voie Maltée. C’est à cet endroit-là que je voulais être et nulle part d’autre. Pour les valeurs familiales, le respect et le fait que leurs produits soient locaux, je trouve ça super intéressant. J’ai commencé comme serveuse à La Voie Maltée de Chicoutimi en 2022, un an après j’étais gérante de la place et plus tard directrice-adjointe. Ce qui m’a amenée ici, à Jonquière, après une certaine réflexion. Mais je ne regrette pas ma décision ! »    

Parlons maintenant de danse, puisqu’il s’agit d’une discipline qui a attiré votre attention dès votre plus jeune âge et qui ne vous a pas lâché depuis. Vous avez toujours du temps pour pratiquer quelques pas au quotidien ?   

« Oui ! En fait, je danse depuis que j’ai trois ans. J’ai effectué mon sport-études en danse, ce qui a définitivement forgé un pan de mon identité et qui m’a permis d’apprendre le travail acharné, en équipe ou individuel. J’enseigne encore la danse d’ailleurs, ça fait partie de ma vie. Je suis à la fois élève, professeure et membre du conseil d’administration de l’École de danse Les Farandoles. Mon style de danse est un peu particulier, je me spécialise dans la gigue québécoise et le folklore international. Tout le monde devrait avoir un petit peu plus de danse dans sa vie selon moi. »    

Avez-vous un ou des traits de personnalité que vous voudriez améliorer ?     

« J’ai des défis à relever, comme tout le monde. J’ai un côté humain fort développé, ce qui peut être ma force autant que ma faiblesse, parce que je veux dont que tout le monde soit bien mais en même temps, je dois imposer certaines limites si certaines situations surviennent. C’est difficile pour moi d’être un peu plus stricte, autant dans ma vie professionnelle que personnelle. Mes nouvelles fonctions vont me permettre de travailler là-dessus. »   

Qu’est-ce qui vous passionne au jour le jour ?    

« La danse, Harry Potter et flatter des chats. Pas dans un ordre particulier, ça dépend de mon humeur du moment ! »  

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