Après 10 mois de collaboration, L’Érudit Café et Arvida Roasting dévoilent une torréfaction 100% saguenéenne: Walter Café. Deux nouvelles moutures de café ont été élaborées pour l’occasion, soit Le Mont-Valin et l’Aventurier.
Walter Café repose sur un double engagement. D’une part, les producteurs doivent tous être identifiés, et d’autre part, chaque café doit être sélectionné pour sa traçabilité et son impact responsable. Cette offre vise à rendre le café spécialisé plus accessible sans compromettre l’éthique de sa production ou la finesse de son goût.
« L’objectif est de faire un mélange entre Arvida Roasting, un café plus niché, d’exception, plus acide et L’Érudit, qui propose une torréfaction italienne. À partir de ce point-là, on a commencé à créer des recettes. On voulait aussi être en mesure de pouvoir suivre la chaîne d’approvisionnement afin de pouvoir connaître notre produit de A à Z. On voulait également que ce soit un café facile à extraire pour ceux et celles qui ont des machines à la maison », rapporte le propriétaire de l’Érudit Café, Frédéric Labrecque.
Ce dernier décrit L’Aventurier comme un torréfié mi-noir, qui offre une tasse riche et équilibrée, où chocolat noir, noix grillées et cerises noires se côtoient.
« On a nommé Le Mont-Valin comme ça en raison de sa légèreté, de son onctuosité et de sa fraîcheur. On trouvait que ça nous ressemblait, la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean », précise-t-il.
Cette démarche a permis à L’Érudit d’investir dans Arvida Roasting, entreprises dorénavant associées.
« On va essayer de faire entrer cette torréfaction dans les épiceries afin de que les gens puissent se l’approprier le plus possible ». Actuellement, L’Aventurier et Le Mont-Valin sont en vente sur le site internet de l’Érudit.
Image de marque colorée
Avec Walter Café, c’était l’occasion pour le commerce jonquiérois de se démarquer des autres par une image de marque colorée, notamment via l’emballage de la marchandise.
« C’est une histoire de famille, puis après 10 ans à confectionner du café, on était rendus à une autre étape. Ce sont des sacs recyclables et puisque l’on ne voulait pas faire comme tout le monde, on arrive à tirer notre épingle du jeu en misant sur l’originalité avec des couleurs vibrantes », mentionne Frédéric Labrecque.
Mais ce n’est pas tout. Des produits dérivés, comme des vêtements ou des tasses à l’effigie de la gamme de café, seront éventuellement mis sur le marché.
Partenariats avec des entreprises
Des partenariats entre Walter Café et certaines entreprises, dont celles du parc industriel de Jonquière, pourraient par ailleurs se concrétiser.
« On est en train de travailler sur quelques projets pour que le parc industriel ait son propre café Walter. Est-ce que ce sera une recette différente ? Non, mais on veut s’engager avec des compagnies, par exemple des restaurants, qui ont envies d’avoir leur propre identité de marque. »
Le prix du café, toujours un enjeu
Selon la propriétaire d’Arvida Roasting, Célia McLean, la hausse des prix du café reste un enjeu considérable. Toutefois, l’expertise et la réputation de L’Érudit Café pourraient aider la gamme à se vendre en-dessous des prix du marché.
« On ne se le cachera pas, l’augmentation des prix du café demeurera un obstacle. On travaille avec les fournisseurs justement pour essayer d’avoir un café moins cher. De plus, L’Érudit est déjà bien connu, donc pour eux, ça va être plus facile que de partir de zéro. »