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Procès de Julie Dufour

Me Charles Levasseur dévoile sa version des faits

Le 14 mai 2025 — Modifié à 08 h 53 min le 14 mai 2025
Par Olivier Claveau, CKAJ 92,5

Le procès de la mairesse de Saguenay, Julie Dufour, a repris ce mercredi au Palais de justice de Chicoutimi. Après l’étape des interrogatoires, l'audience fait maintenant place aux plaidoiries. L’avocat de la défenderesse, Me Charles Levasseur, a débuté le bal sur le coup de 9h00.

L’homme a tenu à faire comprendre à la Cour que la Loi des élections et des référendums municipaux peut punir des comportements que l’avocat considère « banals ». Pour appuyer ses propos, Me Levasseur s’appuie de l’article 590 de ladite loi, article précisant les actions qui sont considérées comme étant des tentatives d’écartement politique envers des personnes voulant se présenter.

Il a enchaîné en apportant au juge que la crédibilité de certains témoins de la poursuite devait être remise en question. Me Levasseur fait notamment part de sa version concernant la mise en preuve des affidavits de la mairesse. Selon lui, l’affidavit de Madame Dufour permet de donner de la crédibilité à certains témoins entendus par la poursuite.

Me Levasseur a conclu ses plaidoiries en expliquant les faits qui ont mené à la plainte faite par Madame Josée Néron en 2023. Selon lui, sa cliente subit une « vengeance politique pure et dure » qui s’est déclenchée lors du renvoie de Michel Tremblay du conseil exécutif, événement qui a eu lieu le 14 juin 2023. Me Levasseur qualifie même le procès comme étant une « pièce de théâtre sur cinq ans ». Il reproche à certains témoins, dont Jean-Marc Crevier, conseiller municipal du district 6 à Saguenay, d’avoir eu vent des agissements de la mairesse durant la campagne électorale de 2021, mais de n’avoir rien dit. Comportement qui remet en cause tous les événements des cinq dernières années, selon l’avocat de Julie Dufour.

Le dernier mot des plaidoiries a toutefois appartenu à l’honorable Louis Duguay, qui tenait à rappeler que même si les promesses qui auraient été faites par Julie Dufour pour encourager certains candidats potentiel à s’enlever de la course sont différentes les unes des autres, qu'on ne « sanctionne pas la réalisation de la promesse, on sanctionne la promesse».

Les avocates du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) ont eu l’occasion de commencer leurs plaidoiries vers midi, mais les poursuivront au retour, à 14h.

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