La Ville de Saguenay songe à utiliser ses assurances pour payer une partie des dommages réclamés par l’ex-greffière, en vertu d’une entente à l’amiable qui pourrait survenir entre les deux parties. La Ville doit évaluer la situation avec ses avocats pour statuer sur ce qu’il pourrait être possible d’obtenir.
Rappelons que la semaine dernière, il était fait mention d’une possible entente hors cour, dans cette cause où l’ex-greffière Caroline Dion conteste son congédiement devant le Tribunal administratif du Travail (TAT). Les 11 conseillers municipaux présents avaient rejeté massivement un projet d’entente à l’amiable dans le dossier de Mme Dion, pour une indemnité de 825 000 $ selon nos sources, plus les frais d’avocats de l’ex-greffière, pour une facture qui tourne autour du million de dollars.
Le Quotidien rappelle que les conseillers refusent de payer un règlement qualifié de « package deal », qui comprend les compensations pour le congédiement de Mme Dion, en plus d’une poursuite personnelle en dommages et intérêt de 600 000 $, intentée contre la mairesse Julie Dufour et les quatre conseillers membres du Comité exécutif. Un conseiller, sous le couvert de l’anonymat, a mentionné la semaine dernière qu’il était « hors de question de payer pour les erreurs commises par la mairesse et l’Exécutif » en y allant d’un règlement hors cour global.
Et comme le soulignait le 92,5 CKAJ Ma radio d’Ici lundi, le montant de toute indemnité versée possiblement à Mme Dion devra être rendu public, en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, cette dernière interdisant de l’entourer d’une hypothétique confidentialité.
Le dossier pourrait aussi rebondir ce mardi midi, alors qu’a lieu l’assemblée du conseil de ville de Saguenay au Mont Jacob de Jonquière.