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Procès de Julie Dufour : procédures remises au 27 janvier

Le 13 décembre 2024 — Modifié à 09 h 20 min le 13 décembre 2024
Par Roger Lemay - Rédacteur en chef

C’est le lundi 27 janvier que sera déterminée au palais de justice de Chicoutimi la date officielle du début du procès de la mairesse de Saguenay, Julie Dufour, visée par trois constats d’infraction de la part du Directeur général des élections du Québec (DGEQ).

La mairesse Dufour est accusée de manœuvres électorales frauduleuses, alors qu’elle aurait demandé en novembre 2021 à d’éventuels candidats à la mairie de Saguenay d’éviter de présenter une candidature contre elle, en retour d’avantages et de considérations futures, ce qui est illégal. Mme Dufour, qui est représentée par Me Charles Levasseur, un avocat de Québec, est passible d’amendes allant de 5 000 $ à 20 000 $ si elle est reconnue coupable, en plus d’une inhabilité à siéger pendant 5 ans.

Julie Dufour était présente en compagnie de son procureur mardi matin au tribunal, lors du début des procédures, dans une salle remplie à pleine capacité, dont faisait partie la cheffe de l’Équipe du renouveau démocratique (ERD), Christine Basque, de même que le conseiller désigné du parti, Marc Bouchard.

En point de presse, Me Levasseur (qui fut un temps procureur de la Couronne dans l’affaire de l’ex-juge Jacques Delisle accusé du meurtre de sa femme) a spécifié que sa cliente souhaite un procès avant les prochaines élections municipales et qui se tiendront l’automne prochain, elle qui, ajoute-t-il, fait face à toutes sortes d’allégations depuis 18 mois.

Rappelons qu’un premier avis juridique, émis par la firme Sarrazin & Plourde, recommandait à la ville de payer les frais de défense de la mairesse, sans même que le contenu de cet avis ne soit rendu public. S’en est suivi l’émission d’autres avis, dont deux (celui du conseiller Serge Gaudreault ainsi que celui du ministère des Affaires municipales) concluaient plutôt que la mairesse Julie Dufour devait payer personnellement pour ses frais de justice, puisqu’elle n’agissait pas en tant qu’élue lors de la campagne électorale, mais bien en tant que candidate, la soustrayant ainsi à la protection de la loi.

Ainsi un verdict de culpabilité à un seul de ces chefs d’accusation pourrait éventuellement rendre la mairesse inhabile à exercer ses fonctions et à siéger en tant que mairesse.

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