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Hôpital de Chicoutimi

Un espace dédié à l’aide médicale à mourir

Le 13 décembre 2024 — Modifié à 08 h 00 min le 13 décembre 2024
Par Mark Vigneault, collaboration CKAJ 92,5

C’est à la chapelle de l’hôpital de Chicoutimi qu’a eu lieu la semaine dernière le dévoilement de l’espace Dr. Aurélien Carré, un endroit dédié aux patients désirant obtenir l’aide médicale à mourir.  

Après avoir reçu son diagnostic d’Alzheimer, le docteur Carré a demandé l’aide médicale à mourir en 2022, afin de ne pas subir les effets dévastateurs de cette terrible maladie. Malheureusement, les endroits comme celui de Chicoutimi sont très rares et le fils du regretté médecin, Bruno Carré, nous explique d’où est venu l’idée d'instaurer un tel aménagement. 

 

« Papa a toujours été un homme de projets. Quand il a voulu obtenir l’aide médicale à mourir et qu’il ne trouvait pas d’endroit pour ça, il s’est dit qu’il fallait faire quelque chose. Mon beau-frère Stéphane avait alors proposé l’idée de créer un espace comme celui-là. C’était trop avant-gardiste à ce moment-là, mais maintenant c’est une première et je pense qu’il y en aura beaucoup d’autres. » 

Pour l’épouse du défunt, madame Denyse Gauthier, l’émotion était à son comble, mais elle tenait à ce que la mémoire de son mari soit honorée. L’implantation de cet espace est non seulement un héritage de la famille Carré aux gens dans la région, mais une manière d’offrir un réconfort aux personnes en fin de vie.  

« Je suis contente de laisser quelque chose en son nom à l’hôpital, après qu’il ait travaillé là pendant 40 ans. C’est très beau, ça m’émeut beaucoup. » 

Selon la présidente de la Fondation de ma vie, Kathie Gravel, cette annonce est une façon de dire à ceux qui en ont fait le choix, qu’ils ont maintenant un lieu pour passer à travers cette étape. Elle mentionne également que l’emplacement se veut logique, puisqu’il se trouve dans un milieu adapté et sécuritaire, afin de prodiguer ce genre de soin. 

« La Fondation a écouté un besoin. On s’est assis avec les autorités de l’hôpital et on a commencé à mettre le projet en plan. Plusieurs intervenants y ont participé, mais c’est le genre de projet que la Fondation aime concevoir car il touche tout le monde. » a conclut Mme Gravel.  

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