La récente agression qu’a subie un quadragénaire aux mains d’une bande de jeunes a ramené sur le tapis d’importantes lacunes de sécurité de même que quant à la gestion du parc de la Rivière-aux-Sables.
Daniel Tremblay-Larouche, qui est propriétaire du bar laitier et de la cantine aux Halles, demande à la ville de prendre en charge le site, sous forme de corporation.
« Je n’arrive pas à comprendre comment il se fait que notre superbe parc, à l’image des autres sites similaires à Saguenay, comme Rivière-du-Moulin, demeure le seul qui ne soit pas opéré par une corporation. C’est nous les gens des Halles qui devons faire des pieds et des mains pour animer le site. Avec les moyens du bord, on s’organise pour mettre de la vie quand il n’y a pas de festival. On n’a pas d’argent de la ville comme en ont les corporations. Il faut absolument que la ville réalise que la seule équipe qui a actuellement une proximité avec les utilisateurs du parc, c’est nous, les gens des Halles. Quoi de plus normal que ce soit nous qui nous occupions de gérer le site en bonne et due forme »?
Le conseiller Kevin Armstrong n’a pas voulu se prononcer sur la proposition de Daniel Tremblay-Larouche. « Je n’ai pas d’autres déclarations publiques à faire sur le dossier du parc et des Halles pour le moment. Concernant l’enquête sur l’agression, je laisse nos policiers faire leur travail »
Coûts additionnels
Dans les jours qui ont suivi l’agression, la Ville de Saguenay a engagé des agents de sécurité d’une firme privée, afin de réaliser de la surveillance sur le site du parc, et aussi au centre-ville, où des cas de vandalisme sont souvent perpétrés.
« La date du début de cette surveillance reste à déterminer, mais ce sera très bientôt, aussitôt que possible, confirme le conseiller Armstrong. Ce sera 7 jours sur 7, de 21 heures le soir jusqu’au petit matin jusqu’au 2 septembre. Et ensuite, ce sera dès 22 heures ». Le conseiller se dit cependant incapable de chiffrer la dépense.
Daniel Tremblay-Larouche espère davantage. « Il faut que ce soit récurrent, cette sécurité, et non seulement pour « calmer la tempête ». Je n’ai pas envie qu’on dise dans un ou deux ans que ça va mieux…et qu’on coupe ensuite ».