La Ville de Saguenay, en collaboration avec Groupe Équitem, ont procédé au déploiement du programme de Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ).
« Grâce à ce projet, la Ville de Saguenay nous offre l’opportunité d’atteindre la clientèle vulnérable confrontée à divers défis. Nous pourrons ainsi accompagner et soutenir ces personnes dans leur quotidien. Pour certains, ce service constituera les premiers pas vers une réintégration sociale », mentionne le directeur général d’Équitem, André Simard.
Le programme TAPAJ utilise le travail alternatif payé à la journée comme levier d’intervention dans une approche de réduction des méfaits et de façon progressive selon le rythme de la personne. L’objectif est de valoriser ces personnes et leur travail, en les rémunérant pour une activité professionnelle qui ne demande pas de qualification ou d’expérience spécifique.
Le programme comprend deux autres volets, soit Travail rémunéré à la semaine et Accompagnement à la sortie du programme, avec des intervenantes et intervenants du Service de travail de rue, notamment, comme l’a signalé la mairesse de Saguenay Julie Dufour.
« Nos organismes sont sur le terrain et on l’a vu aujourd’hui, nos policiers communautaires du projet UNIS qui sont ici, nos travailleurs de rue et sociaux qui sont mobilisés, Équitem, donc je dirais que c’est vraiment une danse multidisciplinaire sur le territoire pour s’assurer d’avoir le plus de moyens adaptés possible aux situations individuelles des personnes. »
TAPAJ s’inscrit donc dans les efforts déployés par Saguenay dans l’intégration de ses citoyens plus vulnérables. L’implantation de ce programme a été rendue possible grâce à une subvention de 1,2M$ du ministère de la Sécurité publique du Québec, ainsi qu’un investissement de 122 891$ de la part de Saguenay.
Appel aux organisations
Équitem désire développer son réseau de partenaires employeurs qui, dans une optique de responsabilité sociale, proposent de menus travaux en sous-traitance, assurant un financement pour les allocations des TAPAJeuses et TAPAJeurs. Les organisations intéressées sont invitées à communiquer directement avec Équitem.
« On est là pour aider, mais surtout pour inviter les entreprises qui parfois ont des petites tâches, qui ne se font pas nécessairement tous les jours, mais on est tous en rareté de main-d’œuvre, donc c’est de faire son petit coup de main pour le prochain », conclut Julie Dufour.