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Grève de la SAQ en région

Des grévistes devant le bureau de Yannick Gagnon

Le 25 avril 2024 — Modifié à 07 h 10 min le 25 avril 2024
Par Sara-Léa Bouchard, collaboration CKAJ

Plusieurs grévistes employés de la SAQ se trouvaient, mercredi, devant le bureau de comté du député jonquiérois Yannick Gagnon pour une première journée de grève, après plus d’un an de négociation. 

Rappelons que le syndicat déplore notamment que la SAQ maintienne un bassin de milliers d’employés à temps partiel et sur appel plutôt que de consolider l’ensemble des heures travaillées dans des postes permanents, donnant ainsi accès à l’assurance collective.

Présent sur les lieux, le délégué de la région pour la SAQ du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Jimmy Meunier, a témoigné du fait que la préparation des commandes au centre de distribution de Montréal, un aspect sur lequel s’entête la direction, devrait se faire plutôt dans la région.

Selon lui, procéder de cette manière prendrait beaucoup moins de temps et permettrait même de créer de l’emploi. Parallèlement, un employé régulier à la SAQ d’Arvida et membre de l’équipe de soutien du syndicat, Gaël Desgagnés, a rapporté son expérience négative avec un autre enjeu important, soit la conciliation travail-famille. 

« Après 14 ans à la SAQ, j’ai perdu mon poste cette année, donc émotionnellement j’ai une bonne raison d’être ici. J’ai vraiment été une des victimes. J’avais un poste du lundi au vendredi, mais maintenant je me ramasse à faire les fins de semaine, j’ai deux enfants, donc pour la conciliation travail-famille c’est un peu délicat. C’est un peu ça la SAQ, même après 14 ans, tu ne peux toujours pas avoir une idée claire de ton avenir », raconte Gaël Desgagnés.

Jimmy Meunier a confié que les employés de la SAQ n’ont pas l’intention de se lancer dans une grève générale illimitée sous peu. 

« Dans notre stratégie à moyen-long terme, ce n’est pas vraiment envisagé, parce qu’en 2024, je pense qu’on est capable de faire plus mal dans les succursales, dans des grèves comme celle-là. Le tout nous permet de désorganiser notre employeur en ménageant un minimum notre clientèle », conçoit-il.

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