Lundi, 09 décembre 2024

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Les travaux débuteront cet été

51 unités de logements sociaux reconstruites au centre-ville de Jonquière

Jean-François Desbiens
Le 23 avril 2024 — Modifié à 11 h 41 min le 23 avril 2024
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

C’est confirmé : le HLM Saint-Dominique renaîtra de ses cendres. L’Office municipal d’habitation de Saguenay (OMH) et Cegerco ont signé le 9 avril dernier un contrat pour reconstruire 51 unités de logements sociaux dans l’édifice situé au 2295 rue Saint-Dominique à Jonquière qui a été ravagée par les flammes en juin 2022.

Le feu, qui avait pris naissance au balcon du 3e étage de l’ancien pensionnat situé derrière le Maxi, n’avait pas fait de blessé. Il avait toutefois forcé l’évacuation urgente de plusieurs aînés, en pleine nuit.

L’OMH précise dans un communiqué que le projet débutera dans les prochains jours. Les travaux s’échelonneront de l’été 2024 jusqu’en mai 2025.

L’organisme souligne que ce projet est source d’innovation pour le réseau de l’habitation.

À la demande de la Société d’habitation du Québec (SHQ), l’OMH a en effet accepté le défi de réaliser son tout premier chantier en modélisation de données 3D BIM (Building Information Modeling). Il favorise le virage numérique du marché de l’industrie en habitation, en incluant une construction modulaire et l’utilisation de produits innovants en aluminium.

Besoin criant

La mairesse de Saguenay Julie Dufour s’est réjouie de la reconstruction à venir, dans la situation actuelle.

« Je suis très heureuse de voir que ce bâtiment sera reconstruit et pourra de nouveau loger des locataires. Avec la crise du logement que nous vivons, ces 51 unités répondront à un besoin criant. Je remercie tous les partenaires pour leur contribution ».

Quant au directeur général par intérim de l’OMHS, Adam Boivin, il s’est dit fier de pouvoir offrir à nouveau 51 logements à la clientèle dans le secteur Jonquière.

« Les locataires ayant subi le sinistre auront priorité dans la mesure du possible pour accéder aux nouveaux logements, affirme Adam Boivin, afin de retourner dans leur ancien milieu de vie. »

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