« Quand on l’écoute, on dirait qu’il n’y a rien qu’elle qui dit la vérité. Tous les autres sont des menteurs. Moi je ne la crois pas! » Michel Tremblay s’est vidé le cœur au sujet de la mairesse Julie Dufour dans une entrevue au Réveil.
Selon le conseiller municipal, Julie Dufour a bel et bien fait une offre à Jean-Marc Crevier pour qu’il se retire de la course à la mairie de Saguenay lors de la dernière campagne électorale, en échange d’un poste dans sa future administration.
« Je suis sûr que Julie Dufour a fait cette proposition à Jean-Marc Crevier, parce qu’il me l’avait raconté en août 2021. Et son histoire, il l’a aussi raconté à d’autres conseillers, mais il y en a qui ont peur de le dire. Je ne peux pas parler pour Serge Simard, mais Jean-Marc Crevier me l’avait dit. Pourquoi ce ne serait pas vrai? Moi, je le crois. »
Michel Tremblay ne porte vraiment pas Julie Dufour dans son cœur.
« Je n’ai pas grand respect pour elle. Elle n’est même pas capable de dire qu’elle démissionnera si elle est reconnue coupable (par Élection Québec). »
Le conseiller de Chicoutimi n’en revient toujours pas d’avoir été écarté du comité exécutif, avant même qu’il plaide coupable pour avoir demandé à l’ancien directeur général de la Société de transport du Saguenay (STS) Jean-Luc Roberge que ses panneaux publicitaires circulent sur les autobus de la STS dans son district.
Deux poids, deux mesures
« C’est deux poids, deux mesures. Elle fait face à des accusations beaucoup plus graves que moi quand elle m’a renvoyé du comité exécutif, mais pour elle, c’est correct. Moi quand je fais des erreurs, je suis capable de m’excuser. Pas elle! C’est ce que je trouve le plus révoltant. »
Michel Tremblay en rajoute.
« Ils ont essayé de me faire passer pour un voleur. Julie Dufour disait que c’était des accusations graves et qu’on revenait à l’époque d’un chum, c’est un chum. Mais s’il y en a une qui en a engagé des chums, c’est bien elle. Elle a même engagé un directeur à Jonquière qui n’avait aucune expérience. Je ne pense pas qu’elle peut me faire des reproches. »
Le conseiller soutient que la mairesse ne cherchait qu’un prétexte pour l’exclure du comité exécutif, parce qu’il n’était pas toujours d’accord avec ce qu’elle disait.
« J’ai assez d’honneur pour ne pas dire oui tout le temps, comme certains autres conseillers le font. Elle nous dit ce qu’on devrait faire comme conseiller municipal, mais elle ne me montrera pas comment travailler et ce n’est pas mon patron. Mon patron, ce sont mes citoyens. Je suis capable de travailler mes dossiers et de faire mon travail. »