Après des moments difficiles durant la dernière pandémie, dont une fermeture complète de plusieurs mois, le Zoo de Falardeau est prêt à accueillir touristes et locaux à l’aube de leur 14e année d’existence.

Le fondateur Daniel Gagnon prévoit recevoir entre 60 000 et 70 000 visiteurs pour la prochaine saison estivale. Un retour un peu plus à la normale alors que le site a déjà accueilli jusqu’à 100 000 personnes.

Le zoo mise d’ailleurs sur son accueil chaleureux pour faire vivre une expérience enrichissante aux touristes et en attirer davantage.

« La force du zoo, c’est définitivement son personnel! On a du monde dévoué, souriant, qui aime les animaux et qui aime le monde », explique-t-il.

Le site, qui a comme objectif premier la sauvegarde animale, fait également office de refuge. Il héberge les animaux en détresse depuis 2009.

« On est d’abord un refuge, c’est comme ça que tout a commencé. On récupère environ 300 animaux par année, dont 95% retourneront dans la nature. Les agents de la faune nous apportent régulièrement des animaux blessés, ou des bébés qui ont été abandonnés puis on les soigne pour qu’ils soient aptes à retourner en liberté. »

Au départ, Daniel Gagnon et sa femme se limitaient à la récupération d’animaux de la boréalie, soit des animaux issus de la forêt boréale, mais au fil du temps la demande s’est agrandie.

« Avec le temps, on s’est rendu compte que les problématiques d’approvisionnement s’étendaient aussi aux animaux exotiques. On ne veut pas que les gens récupèrent des animaux en liberté. On préfère échanger des animaux nés en captivité qui ne pourront pas retourner en nature à d’autres établissements, plutôt que laisser les gens aller capturer des bêtes parfaitement aptes à rester en nature. »

« C’est important de le mentionner, on fournit beaucoup d’établissements à travers la planète, mais notre critère principal reste le bien-être animal. », insiste monsieur Gagnon.

Services offerts

Le Zoo de Falardeau possède plus de 2 km de sentiers d’observation d’animaux de toutes sortes. Une grande partie des animaux sur le site sont issus de la boréalie, mais le zoo possède également plusieurs grands fauves et autres animaux exotiques.

« Les gens qui aiment les animaux vont pouvoir en observer. Nos animaux sont bien et se reproduisent bien, on peut en voir souvent avec leurs bébés dans leur milieu», explique monsieur Gagnon.

Le site est également équipé d’une pouponnière, avec de jeunes animaux récemment récupérés ou venus au monde directement au zoo. L’espace est ouvert au public où de l’éducation est faite sur les animaux sauvages.

« On veut éduquer le public sur les dangers des animaux sauvages, même s’ils sont nés en captivité. Un tigre, même s’il est imprégné, ça reste dangereux. On veut aussi que les gens respectent les animaux, qu’ils comprennent qu’on a une belle faune et qu’il faut en prendre soin », souligne Daniel Gagnon.