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Questions et réponses avec… Sandra Rossignol, femme de tête et de cœur

Le 14 janvier 2022 — Modifié à 14 h 09 min le 14 janvier 2022
Par Marie-Ève Lavallée

 

Dans chaque édition du Réveil, nous vous proposons une entrevue avec une personnalité. L’idée est d’aller un peu plus loin de ce que l’on connaît de l’image de la personne. Cette semaine, Sandra Rossignol, vice-présidente exécutive et directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord et première femme nommée colonelle honoraire de l’Escadron 425 de la Base militaire de Bagotville.

 

Dans la région, vous êtes reconnu pour votre carrière dans le monde des médias, des relations publiques et aussi pour vos nombreuses implications vouées au développement économique du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Avec un agenda, assez bien rempli, comment arrivez-vous à conserver votre équilibre?

2021 a été une année de repositionnement personnel où ma résilience a été mise à rude épreuve. J’étais l’aidante naturelle de mon père qui souffrait de démence et il est décédé en juillet dernier. Mes grands enfants sont partis de la maison aussi.

Nous avons même eu quatre dégâts d’eau dans la famille. Écoute, il y avait toujours quelque chose, ça n’arrêtait pas non-stop (rires). Mais je me suis rendu compte que j’avais de belles forces intérieures. Et en même temps, le cœur de ma vie, mon appui, c’est aussi ma famille. On est pas mal tissée serrée et c’est primordial pour moi.

J’ai toujours évité de m’épuiser tant physiquement que psychologiquement, c’est sûrement ce qui m’a aidée à garder le cap tout en demeurant positive. Aussi, j’ai compris que la façon de ne pas s’épuiser c’est d’aller chercher de l’aide, des bras de plus.

Surtout, quand on est une femme qui veut faire avancer sa carrière. La charge mentale est bien là et la seule façon de garder l’équilibre aussi à la maison c’est un support extérieur. Alors, moi j’étais chanceuse, j’avais de l’aide. Mes parents ont toujours été là pour me donner un coup de main avec les enfants quand ils étaient jeunes.

En dehors de tes fonctions professionnelles, qu’est-ce qui te passionne ?

Marie-Ève, j’ai deux passions : l’information et la lecture. Je suis accro à l’information et je suis toujours journaliste dans mon cœur. La recherche de la vérité, l’intégrité, l’équité, le partage des connaissances, bref les valeurs du journalisme m’animent toujours. Après 15 ans dans les médias, j’ai encore le réflexe d’écouter le bulletin de nouvelles toutes les heures. Donc, j’écoute beaucoup mais beaucoup la radio et je suis peut-être un peu énervante pour monde autour (rires).

Aussi, j’adore la lecture et c’est la seule activité qui arrive à mettre ma tête à « off ». Mais souvent, je peux me réveiller à 4h00 du matin en pensant à mon prochain évènement à ce que je pourrais faire pour faire une différence localement. J’ai comme un cerveau hyperactif (rires) et la lecture de romans policiers avec des tueurs en série ça me détend.

On entend dans votre voix que vous êtes heureuse. Quelle est votre recette maison pour fabriquer du bonheur?

C’est de toujours voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Papa était un homme foncièrement positif. Je pense que ça vient de lui mon attitude face à la vie. En fait, je pense que ça vient de papa.

C’est certain que ça ne va pas toujours bien… Cependant quand je vis une période plus creuse, je me dis que quelqu’un quelque part souffre d’un cancer et fait de la chimiothérapie. Ça permet de remettre les choses en perspective. J'ai la santé et j’ai ce qu’il faut pour passer au travers des épreuves. Quand on regarde ce que la vie nous donne, ça nous aide à cultiver la reconnaissance.

Ce qui me motive au quotidien, c’est mon désir de faire une différence dans ma collectivité et d’être une bonne personne qui redonne aux suivants. Je me sens en quelque sorte investie d’une mission d’engagement humain. Quand on reçoit beaucoup dans la vie, il faut savoir donner. Il est là le plaisir, de donner et aimer. Ce sont des valeurs qui sont profondément ancrées en moi en ma famille aussi.

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