Dimanche, 28 avril 2024

Sports

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Le canot d’eau vive : Un sport qui gagne à être connu

Janick Émond
Le 30 mai 2022 — Modifié à 10 h 09 min le 30 mai 2022
Par Janick Émond - Journaliste

Le club de canot d’eau vive l’Aviron de ­Saguenay a amorcé dans les dernières semaines sa saison estivale. Même si le club a une limite de membres, le responsable David Lapierre demeure encore surpris que ce sport ne soit toujours pas très connu et pratiqué dans la région.

Encore cette année, le club a une base de membres assez stable par rapport aux dernières saisons. Ce sont environ une quinzaine de nouveaux membres qui ont rejoint l’organisation cette année.

Et même si le club se réjouit de les accueillir, il demeure surprenant selon David Lapierre que ce nombre ne soit pas plus élevé.

« On est gâté au -Saguenay-Lac--Saint-Jean. On a énormément de rivières près de chez nous dans lesquelles faire du canot d’eau vive. On pourrait s’attendre à une plus grande participation, ou d’avoir plus d’inscriptions », mentionne-t-il.

Mais toujours selon lui, la nature de ce sport, qui peut être assez dangereux et qui demande un équipement spécialisé, explique cette situation.

«­ Il faut absolument une formation pour se lancer dans le canot d’eau vive aussi. On ne peut pas commencer à pratiquer ce sport sans avoir une base d’enseignement, c’est trop dangereux. Ça demande de la technique, mais ça se maîtrise bien. Et une fois qu’on a le tour, c’est là qu’on prend vraiment plaisir. »

Aventure

Le canot d’eau vive est un sport d’aventure. Comme l’explique le responsable au club l’Aviron, ce sport de plein air amène ses adeptes vers des endroits isolés.

« Parfois, on va se retrouver à des endroits très isolés. On va devoir partir à l’aventure vers des sites qui sont inaccessibles par des sentiers, donc on peut partir plusieurs jours, faire du camping en forêt, etc. C’est aussi ça la beauté de ce sport. »

Les sorties en canot d’eau vive demandent également beaucoup d’observation.

«­ Il faut souvent prendre le temps d’analyser notre parcours sur les plans d’eau. Repérer les rapides, le débit des rivières, les endroits où l’on peut s’arrêter pour se reposer et camper. Et le club l’Aviron est là pour permettre de faire ça en groupe pour se sentir en sécurité et s’amuser ensemble. »

Pour ce type d’expédition, la région offre ce qu’il y a de mieux. David ­Lapierre n’en démord pas, le ­Saguenay-Lac--Saint-Jean est un petit paradis pour ce sport.

« Il y a des gens qui voyagent partout dans le monde pour pratiquer ce sport dans des décors fabuleux. Et chez nous, à seulement quelques minutes en voiture, on est en mesure de se retrouver sur des rivières au travers de paysages incroyables. »

 

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