Dimanche, 14 décembre 2025

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Je n'aime pas, mais je comprends !

Gabrielle Picard
Le 29 juin 2023 — Modifié à 12 h 01 min le 29 juin 2023
Par Gabrielle Picard - Stratège multimédias et vidéaste

Chaque fois qu’il y a une frénésie autour d’un évènement sportif, je suis là. Que ce soit sur place ou devant le téléviseur, j’adore consommer les évènements sportifs majeurs. En fait, je suis presque toujours présent.

Pour la première fois de ma vie, je fais ce constat. Je dois me l’avouer, je n’aime pas la Formule 1. Je n’ai jamais été un gars de « char » et je vous rappelle que j’ai été forcé de prendre mon permis de conduire à l’aube de mes 43 ans. Ne pas conduire aussi longtemps au Saguenay, une région où le transport en commun est géré par des gens qui ne « l’utilisent pas », faut le faire !

En 1997, j’ai « trippé » en étant témoin de la lutte entre Jacques Villeneuve et Michael Schumacher à Jerez. Des images puissantes qui ont marqué l’histoire du Québec. Depuis, il y a eu le long règne de l’Allemand suivi de celui de Sebastian Vettel, Lewis Hamilton et maintenant celui de Max Verstappen qui domine en roi et maître. L’imposante avance du premier de classe rend le championnat tellement inintéressant pour un néophyte comme moi. Quand Lance Stroll est arrivé, j’avais espoir de raccrocher, mais mon intérêt fut assez bref. Stroll ne performe tout simplement pas et ce n’est pas un gars très attachant.

Je ne suis pas le seul qui n’apprécie pas la F1. Néanmoins, je ne comprends pas celles et ceux qui demandent la fin du Grand prix. Cette année, j’ai lu beaucoup de critiques acerbes qui ne laissent aucune place à la discussion. Les effets environnementaux sont certes questionnables. Est-ce qu’il y a assez de surveillance pour enrayer la prostitution juvénile ? Ça, c’est non négociable.

La dérape débute quand certaines chroniqueuses font des liens maladroits entre la puissance des voitures et la petite taille du sexe masculin. Là, on franchit une dangereuse limite. La F1 ne m’émeut pas, mais les qualifications  et la course sont à guichets fermés. Ça demeure tout de même l’évènement touristique le plus populaire au Canada.

Est-ce qu’on s’en sacre que Mark Dickey n’aime pas ça ? Tout à fait ! J’ai toujours eu beaucoup de difficultés à voir des chroniqueurs d’expérience souhaiter la mort d’un évènement populaire et manquer autant de respect envers les passionnés de la F1.

Le défi majeur du monde du divertissement est le renouvellement. Attirer de nouveaux fans. Depuis que la F1 est dirigée par Liberty Media, ils ont eu la brillante idée de produire la série Drive to Survive avec Netflix. Lancée en pleine pandémie, la série nous ouvre les coulisses dans une excellente réalisation et c’est « bourré » d’action ! Un coup de génie.

Tant qu’à saluer du renouvellement, je me dois de féliciter le baseball majeur. La mise en place du chronomètre entre les lancers paie déjà. On estime des gains entre 25 et 40 minutes par partie. Est-ce que ce sera suffisant pour rajeunir la masse et attirer les moins de 35 ans qui sont peu nombreux à consommer la MLB. Je l’ignore ! Et tant qu’à parler des avantages du chrono, mentionnons qu’un certain analyste francophone a moins de temps pour saluer ses amis à travers le Québec et ça, c’est une bonne chose.

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