Économie

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Quatrième génération au Marché Benoit Simard : La tradition se poursuit de père en fils

Le 23 juin 2022 — Modifié à 14 h 35 min le 23 juin 2022
Par Julien B. Gauthier

L’héritage des Simard se perpétuera au marché Richelieu de Grande-Baie. En effet, Jean-Daniel Simard, issu de la quatrième génération, vient d’annoncer à son équipe qu’il prenait la relève de l’entreprise familiale aux côtés de quatre autres employés.

La nouvelle équipe d’actionnaires sera ainsi formée de Samuel Lemieux, Stéphanie Dufour, Marie-Ève Desgagnés, Jean Simard et Jean-Daniel Simard.

Pour ce dernier, devenir copropriétaire de l’entreprise familiale était tout à fait naturel. Secret de polichinelle, il était déjà actionnaire depuis sept ans. L’homme de 36 ans, qui y travaille depuis ses 14 ans, savait dès lors que l’épicerie lui était destinée.

« Ça fait 22 ans que je travaille ici. Je connais l’épicerie par cœur. J’y ai tout fait, boucherie, poissonnerie, gestion… C’est un honneur pour moi de pouvoir continuer le travail », lance fièrement Jean-Daniel Simard.

Attachés à leur entreprise et à leur clientèle, les anciens copropriétaires, Alain (père de Jean-Daniel) et Marc Simard ont cependant l’intention de demeurer dans l’entourage pendant encore quelques années.

Entreprise en bonne posture

Selon le nouveau copropriétaire, l’entreprise se trouve en excellente posture financière. Le marché a investi en 2016 plus d’un million de dollars pour agrandir et revitaliser ses installations.

Sa proximité avec le village de pêche blanche l’hiver et son positionnement géographique sur une route achalandée l’été, en saison touristique, est sans contredit un atout. En ce sens, Jean-Daniel se dit « choyé ».

Le Marché Benoit Simard, qui compte une cinquantaine d’employés, n’a d’ailleurs aucun problème de main-d’œuvre.

« On a des gens qui travaillent pendant des années ici. Les employés sont fidèles. Notre force, c’est de pouvoir garder notre monde », indique celui qui travaille 12h par jour.

Tirer son épingle du jeu

L’autre force, selon Jean-Daniel, c’est l’approche personnalisée. C’est notamment ce qui permet à l’entreprise de tirer son épingle du jeu à travers les IGA et Maxi présents à La Baie.

« Ici, il y a un aspect familial. La plupart des clients, on les appelle par leur nom. Ce qu’ils veulent, c’est d’être bien accueillis. Dans le passé, à Grande-Baie, il y avait quatre épiceries. Nous, on a été capables de survivre à travers tout ça ».

À court terme, la nouvelle administration poursuivra son aventure dans la continuité. Elle prévoit toutefois agrandir ses espaces de stationnements. Pour ce faire, une maison devrait être démolie prochainement.

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