L’organisme TDL Saguenay–Lac-Saint-Jean tiendra son tout premier Squat-O-Thon le 7 juin prochain au centre Crossfit 2342 à Jonquière. L’évènement vise à promouvoir l’activité physique tout en finançant les activités destinées à ses membres vivant avec un trouble développemental du langage (TDL).
Organisé de 10h30 à 14h30, le Squat-O-Thon se veut à la fois accessible et inclusif.
« C’est la première fois qu’on organise cet événement, mais on espère pouvoir en faire une tradition annuelle », souligne la coordonnatrice de l’organisme, Désirée Blain.
L’idée est simple, les membres de TDL vendent des squats à leur entourage, incitant leurs proches à faire un don. En retour, ils s’engagent à exécuter un nombre de squats proportionnel aux montants récoltés.
Cette approche permet aux membres de se mobiliser activement, favorise la prise de parole et renforce les liens sociaux.
« Nos membres aiment s’impliquer, mais avec un TDL, il faut que ce soit simple. Le crossfit, on en fait déjà avec eux. Alors on a transformé ça en activité de financement », explique Mme Blain.
Cette dernière souligne que l’événement se distingue aussi par sa souplesse. Les gens peuvent venir faire un don sur place, et ils ont le choix entre confier leurs squats à un membre ou les faire eux-mêmes. En une trentaine de minutes, l’essentiel est fait.
« C’est plus flexible qu’un souper-bénéfice où on doit rester des heures. Là, les gens peuvent passer, contribuer, et repartir », ajoute la coordonnatrice.
Objectif
L’engouement est déjà palpable. En date du 29 mai, plus de 1 000 squats avaient été vendus, et 3 000 $ récoltés. Des dons ont afflué autant de la part de particuliers que d’entreprises et même des bureaux de députés de la région.
L’objectif est d’amasser 7 000 $ lors de cette première édition.
« On ne sait pas encore si c’est trop ou pas assez, mais on s’ajustera pour les prochaines années », affirme Mme Blain avec optimisme.
Les fonds amassés serviront notamment à financer les camps de jour organisés par TDL Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui font appel à des professionnels spécialisés comme des orthophonistes ou des orthopédagogues.
« Ces services sont coûteux, mais essentiels au développement de nos membres », précise la coordonnatrice.