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Le BàP fête sa première année

La renaissance de l’établissement va bon train

Sara-Léa Bouchard
Le 11 mai 2025 — Modifié à 08 h 00 min le 11 mai 2025
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Il y a un an déjà que le BàP, auparavant le Bar à pitons, a rouvert ses portes avec à sa tête une nouvelle propriétaire, Marie-Claude Brassard. Après une année chargée en spectacles, en humour, en poésie et en activités diverses, la nouvelle tenancière est fière de la renaissance de l’institution du centre-ville de Chicoutimi.   

« Au départ, je n’avais pas vraiment de vision pour le BàP parce que je ne voulais et je ne veux toujours pas dénaturer l’endroit. C’est vraiment un gros sentiment de fierté et de réussite que je ressens présentement. Quand j’ai été engagé par la Coop, on m’a dit qu’il fallait que je sauve le Bar à pitons, et je l’ai fait », estime-t-elle.  

Rappelons qu’en avril dernier, l’établissement qui était administré par La Coopérative de Solidarité V.E.R.T.E., dont Marie-Claude Brassard était membre, avait dû cesser ses activités en raison d’une faillite.  

« La reprise s’est super bien passée. Plusieurs groupes sont revenus déjà. Ce ne sont pas juste des partenariats, ça devient des amis de confiance avec le temps. On a encore de belles collaborations avec Evenma, Diversité 02, et on ne manque certainement pas de fun, ça c’est sûr! », s’exclame la propriétaire de l’établissement  

Cette dernière témoigne par ailleurs de l’apport de son équipe, qui l’épaule dans tous ses projets et qui a permis de graduellement bonifier l’offre de services. Elle souligne notamment l’arrivée en poste d’une personne responsable de la programmation et des réseaux sociaux, sans oublier ses quatre autres employé(e)s de même que le technicien sonore, qui tient le fort depuis belle lurette.      

L’offre grandissante en région 

Dans un avenir rapproché, la propriétaire aimerait engager davantage la conversation avec les autres bars-spectacles se trouvant à proximité, comme la Nuit des Temps, le Centre d’Expérimentation Musicale (CEM) et même avec le Café du Clocher à Alma. L’objectifs serait de mieux planifier les concerts des artistes dans les différents secteurs. L’offre est féroce au Saguenay-Lac-Saint-Jean, et ça se ressent de plus en plus, constate-t-elle.  

« Souvent, des spectacles se produisent à deux ou à trois endroits en même temps, et cet aspect joue vraiment sur l’achalandage de nos bars. On ne veut surtout pas se jouer dans les pattes, mais c’est ce qu’on finit par faire pareil, on n’a pas le choix. Je ne sais pas à quel point la communication pourrait fonctionner entre nous, mais une chose est sûre, c’est que ça devient de plus en plus difficile pour tout le monde », dénote-t-elle.  

Parallèlement, Mme Brassard aimerait faire entrer d’autres produits québécois parmi ceux qui se trouvent déjà dans les choix de boissons et d’alcool proposés à sa clientèle. Elle espère également pouvoir mettre sur pied une carte des cocktails. La professionnalisation du côté spectacle est aussi dans les cartons, avec notamment l’ajout d’éclairage et la refonte de la scène.   

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