C’était mardi à l’hôtel Le Montagnais la reprise des audiences devant le Tribunal administratif du travail (TAT), dans la cause opposant la ville de Saguenay à Caroline Dion, qui conteste son congédiement comme greffière. L’accent a été mis cette fois sur les données cellulaires saisies auprès de cette dernière lors de sa suspension préalable. Y a-t-il eu atteinte à la vie privée de Mme Dion lors de la reprise des appareils électroniques qui lui avaient été fournis à des fins professionnelles?
C’est ce qu’a tenté de mettre en lumière Me Sylvain Lefebvre lors du contre-interrogatoire du directeur général de Saguenay, Gabriel Rioux. Le Quotidien souligne que le contenu du cellulaire de Caroline Dion, de sa tablette et de son ordinateur a été transmis sans faire de tri entre ses données personnelles et professionnelles.
Selon Me Lefebvre, la vie privée de sa cliente a été atteinte parce que ses communications personnelles et professionnelles ont été transmises sans avoir été triées auparavant. Selon Me Sylvain Lefebvre, sa cliente avait obtenu l’autorisation du prédécesseur de M. Rioux d’utiliser ces appareils pour des communications personnelles. Le dg Gabriel Rioux a confirmé en audience qu’il y avait eu des transmissions de données cellulaires, des relevés d’appels, des textos.
Or, le contre-interrogatoire a démontré qu’il y avait bien plus de documents qui ont réellement été transmis à l’enquêteur, affirmation que ne peut pas confirmer le directeur général.
NDLR: Le contre-interrogatoire de Gabriel Rioux devait se poursuivre ce mercredi, mais l'audience a été annulée "in extremis" mardi soir. Le tout reprendra donc les 28 et 29 mai, toujours dans une salle de l'Hôtel Le Montagnais à Chicoutimi.