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« Fermeture » de l’église Sainte-Thérèse d’Arvida

Une cérémonie de désacralisation forte en émotions

Sara-Léa Bouchard
Le 07 mars 2025 — Modifié à 08 h 00 min le 07 mars 2025
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

L’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, située tout près du carrefour giratoire du boulevard Saguenay à Arvida, a terminé son histoire religieuse en étant désacralisée le dimanche 2 mars, à 10h00. Une cérémonie forte en émotions, qui passe aussi par quelques étapes souvent peu connues de la population.   

Rappelons d’abord que le tout a eu lieu en vertu du vote du conseil municipal de Ville de Saguenay, ayant confirmé son appui au projet du musée du Centre d’Histoire d’Arvida au sein du lieu de culte. Ainsi, elle deviendra sous peu propriétaire de l’église.  

« Dans ces cas-là, il faut que le lieu devienne profane. Il y a tout un processus pour se rendre-là », mentionne le responsable de l’équipe d’animation pastorale du secteur d’Arvida, Claude Gilbert.  

M. Gilbert évoque que la célébration prend la forme d’une messe solennelle, qui s’est d’ailleurs déroulée en deux parties. L’ouverture de la messe a entre autres été animée par trois prêtres, soit l’abbé Simon Dufour, l’abbé Louis-Marie Beaumont ainsi que par l’abbé Denis Côté, qui a également agit à titre de prêtre modérateur.   

« Ceux qui sont habitués de venir à la messe vont retrouver les mêmes éléments dans la première partie. Et il y a beaucoup d’intervenants qui ont été sélectionnés en raison de leur appartenance à la communauté et qui ont procédé à quelques lectures devant l’assemblée », précise-t-il. 

Le responsable ajoute que la messe, normalement d’une durée de 45 minutes, c’est cette fois-ci soldée après 1h30.   

Fonctionnement de la désacralisation  

La désacralisation est officialisée à la toute fin de la messe, qui a été orchestrée par Claude Gilbert lui-même.  

« En premier lieu, un hommage a été rendu par l’une des membres de la communauté, ce qui était assez poignant, très émouvant. Ensuite, une chose que très peu de personnes savent, c’est qu’après la bénédiction de l’autel, on y met à l’intérieur une pierre avec des reliques qui le rendent sacré. Alors plus que symboliquement, on va venir retirer cette pierre, qui sera amenée à Saint-Mathias et insérée dans un autre petit autel », explique M. Gilbert.  

Après la lecture de quelques mots par la chancelière du Diocèse de Chicoutimi, Isabelle Dallaire, la procession finale a pu débuter.  

« On a sorti les hosties non utilisées, il y a aussi certains objets, comme la statue de Sainte-Thérèse, qui ont été transportés à Saint-Mathias comme souvenirs. Un dernier coup sur la cloche a été donné, pour mettre fin au défilé. » 

Les gens intéressés pouvaient ensuite se rendre à la salle des Chevaliers de Colomb d’Arvida, pour profiter d’un dîner et pour fraterniser, ainsi que pour échanger sur la cérémonie. Les fidèles de Sainte-Thérèse qui voudront continuer de suivre les offices, les messes et les différentes célébrations dans l’avenir pourront continuer de le faire dès le 9 mars prochain en se rendant dorénavant à l’église Saint-Mathias, par exemple aux messes du samedi 16h00 ou du dimanche 11h00.              

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