C’est au Cégep de Jonquière qu’a lieu aujourd’hui mardi la première de trois journées de tatouage point-virgule, au profit de la Fondation Vivre ma santé mentale.
Pour l’occasion, deux tatoueuses seront sur place afin d’encrer ce fameux signe de ponctuation en permanence, sur des personnes désirant immortaliser leur soutien à la cause de la santé mentale. Rejoint par le 92,5 Ma radio d’ici, la responsable aux membres, Véronique Tremblay, explique le lien qui uni le point virgule et l’importance de briser les tabous entourant la santé mentale.
« Le point-virgule en santé mentale représente le fait que ce n’est pas parce qu’on vit une problématique que notre vie est finie. On fait un arrêt, puis on reprend notre santé mentale en main et c’est le début de quelque chose d’autre »
Bien que le rapport de l’institut national du Québec révélait lundi une baisse au niveau des comportements suicidaires au Québec, il n’en reste pas moins que la problématique reste toujours alarmante. Les jeunes sont toujours les plus susceptibles de commettre ce geste fatal et comme le mentionne Mme Tremblay, les cégeps et les universités représentent des endroits de prédilection, afin de tenir ce genre d’activité à caractère préventif.
« On fait trois journées, donc ce mardi au Cégep de Jonquière, et le 5 et 6 février au Cégep d’Alma. Il s’agit d’une toute première collaboration avec le Cégep de Jonquière donc on est vraiment contentes. On vient aussi toucher une clientèle différente. En passant par les collèges, on veut sensibiliser la nouvelle génération de jeunes adultes au problématique de santé mentale »
La campagne de tatouage du point virgule se déroule aujourd’hui mardi au Cégep de Jonquière entre 11 heures et 18 heures et les deux autres séances se tiendront aux mêmes heures, le 5 et 6 février prochain, au Cégep d’Alma. Rendez-vous sur la page d’accueil de la fondation pour vous inscrire au www.fondationvivremasantementale.com. Les détails du lieu exact vous seront communiqués après votre inscription.