Lundi, 09 décembre 2024

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Investiture de l’ERD Saguenay

L’ex-journaliste Roger Blackburn tente sa chance

Sara-Léa Bouchard
Le 17 octobre 2024 — Modifié à 20 h 00 min le 17 octobre 2024
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

L’ex-journaliste et chroniqueur du journal Le Quotidien, Roger Blackburn, fait le saut en politique. Il devient ainsi officiellement le premier candidat à briguer l’investiture de l’Équipe du renouveau démocratique (ERD) dans le district 11.   

Roger Blackburn a déposé son bulletin se candidature mercredi, ainsi que sa garantie de 500$ en contribution financière et l’adhésion de 25 nouveaux membres. Il vise donc à succéder à Marc Bouchard, qui ne sollicite pas de nouveau mandat.  

« J’ai passé une partie de ma carrière à chialer contre les élus. Ça faisait partie de mon travail un peu, mais je trouvais qu’à la Ville de Saguenay, on avait une belle ville. Je suis fier de cette ville-là. On a une belle qualité de vie, on vit des choses ici que les gens des grands centres n’ont pas la chance de vivre. Je me disais, je trouve ça dommage que ça se chicane tout le temps, ça fait des années que les gens en parlent et que ça n’avance pas, donc je me suis dit que je vais sauter dans le train à mon tour et travailler avec ces gens-là », explique le principal intéressé.  

Ça fait près d’un an que Roger Blackburn songe à se lancer en politique. L’homme de 62 ans se dit prêt à relever le défi, lui qui veut devenir proactif dans sa collectivité.  

« J’ai regardé les différentes opportunités, à savoir si je voulais travailler dans les communications ou ailleurs dans le domaine politique. On a un beau milieu, et pour servir les citoyens, ça me tentait de mettre l’épaule à la roue pour faire avancer notre collectivité », a-t-il ajouté.   

Un parti politique sain  

Roger Blackburn croit fortement que l’ERD est un parti politique sain, où toutes les opinions peuvent être entendues. C’est l’un des aspects qui l’a séduit et qui lui a permis de prendre sa décision.  

« Ce qui est plaisant dans l’ERD, c’est que c’est un parti politique, mais ce n’est pas un parti d’opposition. Il y a une synergie qui s’installe. On s’assoit autour d’une table et on discute ensemble des différents dossiers et c’est en équipe qu’on travaille. Je trouve ça sain pour la réflexion », soutient l’homme.  

Le candidat n’a aussi que de bons mots à formuler sur sa nouvelle cheffe, Christine Basque.  

« C’est une femme qui est décidée qui a une belle attitude, de bonnes intentions et qui va là pour les bonnes raisons, parce qu’elle aussi croit que dans la collectivité, on pourrait mieux faire avancer les choses. »   

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