C’est samedi 14 septembre qu’aura lieu la troisième édition de la Course du Lac-Kénogami, organisé par le club Jakours Athlétisme. L’évènement a pour objectif d’amasser des fonds au profit du Centre de prévention du suicide 02.
La course aura lieu entre 10h30 et 13h30, et les intéressés pourront choisir entre la course de 5km, celle de 10km ou le parcours de 5km à la marche.
Ce sont une centaine de participants qui sont attendus à cette course cette année. La directrice du club Jakours Athlétisme, Lyne Girard, aimerait voir l’évènement gagner en ampleur pour cette troisième édition.
« On aimerait que cette course devienne un évènement régional. On fait cette course pour une cause qui touche tout le monde, partout dans la région », mentionne-t-elle.
Lors de la première édition, une cinquantaine de personnes y ont participé. L’an dernier, ils étaient environ 75 coureurs et marcheurs.
« On souhaiterait voir ce nombre doubler… En plus, c’est une course qui demeure très accessible et elle est non chronométrée. Et même si vous n’êtes pas un coureur, on invite les gens à venir sur place, venir encourager les participants et faire un don pour le Centre de prévention du suicide. On veut faire de cet évènement un happening. »
Objectif
L’an dernier, le club Jakours Athlétisme a remis un montant d’un peu plus de 1 500 $ au Centre de prévention du suicide.
Les organisateurs souhaiteraient voir ce montant s’élever cette année. « On a un objectif de 2 000 $, mais même là, on trouve que ce n’est pas assez haut. On aimerait beaucoup remettre un plus gros chèque pour une telle cause. »
Outre le montant de 20 $ d’inscription qui est directement remis au Centre de prévention du suicide, il est possible aussi de faire des dons sur place, ou en contactant le club Jakours Athlétisme.
Cause
Comme l’explique la directrice du club, la prévention du suicide est une cause qui tient à cœur à l’ensemble de l’organisation Jakours.
« Une personne à l’intérieur de notre conseil d’administration a un proche qui a commis l’acte. Donc, c’est une cause qui la touche beaucoup, et on l’appuie là-dedans. Et même moi, quand j’y réfléchis, je connais facilement cinq personnes qui ont pensé, tenté ou commis l’acte. Et il y a des gens qu’on n’est même pas au courant qu’ils ont des idées noires. Et c’est pour cette raison que c’est très important pour nous d’aider le Centre de prévention du suicide. Il faut en parler davantage pour aider les gens concernés. »