Jeudi, 12 décembre 2024

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Temps de lecture : 1 min 51 s

Le casse-croûte Patman

Loin des yeux, près du ventre

Sara-Léa Bouchard
Le 08 août 2024 — Modifié à 10 h 00 min le 08 août 2024
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Établi à Ferland-et-Boilleau, le casse-croûte Patman s’est forgé une excellente réputation au fil de ses 30 ans d’existence dans le paysage du Saguenay-Lac-Saint-Jean et même en dehors de la région. Situé au bord d’une artère passante, le restaurant a su attirer une clientèle qui lui est maintenant fidèle lorsque vient le temps de déguster un hot-dog ou une poutine avec des aliments locaux.

    

 « On a un très bon achalandage durant les périodes estivales. Quand j’ai pris possession du casse-croûte, c’était un peu plus difficile. Puis, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais l’engouement est devenu plus fort. On a de belles gangs de Québec, des gens d’Alma, d’un peu partout », remarque celle qui est propriétaire de l’endroit depuis sept ans, Cynthia Gendron.  

L’engouement qui s’est créé autour du casse-croûte Patman peut néanmoins s’expliquer par différents facteurs : la qualité des plats, le service offert et l’atmosphère invitante qui y règne ont joué pour beaucoup, mentionne Cynthia Gendron. De nombreuses familles y vont notamment pour s’amuser et lâcher prise, le temps d’un dîner.  

« Ça s’est surtout fait via le bouche-à-oreille parce que les gens aiment vraiment ça venir ici. De manière graduelle, j’ai au moins triplé les places dans les dernières années. » 

Remis au goût du jour   

Le casse-croûte Patman a subi une petite cure de rajeunissement qui n’est d’ailleurs pas terminée. Quelques travaux de réaménagement intérieur sont prévus, tandis que le menu a été revisité pour offrir plus de choix à la clientèle.  

« On fait des rénovations un petit peu toutes les années. C’est sûr que ça coûte cher, mais on va finir par faire quelque chose d’agréable ! Quand on a acheté, il n’y avait même pas de réfrigérateurs, donc on s’est équipés. C’est sûr que la propreté, les équipements, ce sont des choses que les gens remarquent quand on fait des ajouts et qu’on les améliore », souligne la propriétaire.    

Manque de personnel   

Le problème rencontré cet été, selon Cynthia Gendron, c’est le manque de personnel. L’horaire d’ouverture du restaurant a dû être modifié étant donné que seulement trois employés y travaillent à l’heure actuelle.  

« C’est un peu compliqué de travailler dans des petits villages, c’est plus difficile de trouver du personnel. On est à horaire réduit, du mercredi au dimanche. On va se réorganiser l’année prochaine. On fait notre possible dans ce contexte ! » 

Quoi qu’il en soit, la propriétaire se dit fière du travail accompli jusqu’à maintenant.  

« C’est une grosse fierté d’avoir débuté le tout quand c’était plus petit et d’avoir fait prendre de l’expansion au commerce. C’est certain qu’il reste encore des enjeux, dont le manque de main-d’œuvre et la hausse du prix de la nourriture. On essaie quand même de garder nos prix le plus bas possible pour accommoder les gens », conclut-elle. 

   

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