Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) approuve le projet de 25 M$ de RSI Environnement d’ajouter un deuxième procédé thermique à son usine de Saint-Ambroise pour traiter davantage de matières et de sols contaminés.
Le BAPE avait tenu plusieurs rencontres d’information et de consultation auprès de la population locale et son rapport a été transmis au gouvernement qui prendra la décision finale.
Dans ce rapport, on peut lire que la commission d’enquête conclut que le projet représente une contribution tangible à la gestion du passif environnemental. Elle estime également que les répercussions environnementales résultantes du projet peuvent être considérées comme un compromis nécessaire et inévitable.
L’entreprise, autrefois connue sous le nom de Récupère Sol, devrait donc pouvoir traiter jusqu’à 31 200 tonnes de matières résiduelles dangereuses supplémentaires par année.
RSI Environnement se dit très satisfait de ce dénouement, affirmant qu’il démontre la nécessité et le besoin du projet. Elle s’engage également à prendre en compte les recommandations énoncées dans la publication dans la poursuite du projet et rappelle s’être déjà engagée à mettre en place plusieurs d’entre elles.
« Ce rapport vient confirmer la raison d’être de l’entreprise avec sa contribution tangible à la gestion du passif environnemental, affirme le président-directeur général Jean-François Landry. Toute notre équipe est mobilisée et portée par ces valeurs et cette évaluation démontre les avantages et retombées positives qui en découleront. »
De son côté, le directeur de RSI Environnement, Luc Caza, dit que l’entreprise attend avec impatience la décision du ministre de l’Environnement pour entamer les travaux. Ces derniers pourront commencer lorsque l’analyse environnementale du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs sera complétée et que l’autorisation gouvernementale aura été approuvée par décret.
Selon l’entreprise, ce projet permettra de consolider les 60 emplois actuels à son usine et d’en créer une dizaine.