Pic Construction promet que son projet de revalorisation des rebuts de matériaux granulaires comme le béton et l’asphalte aura des mesures d’atténuation pour faciliter le bon voisinage.
L’entreprise Pic Construction, qui exploite une carrière pour le compte du Groupe Riverin à Canton-Tremblay, a tenu jeudi une séance d’information au Centre Joseph-Nio à Chicoutimi. L’objectif étant de faire connaître les différentes facettes de son projet à la population.
« La valorisation aura de nombreux bénéfices pour l’environnement et pour l’économie locale (…) comme la réduction de la consommation de ressources naturelles non renouvelables, la réduction des volumes de résidus enfouis dans les sites d’enfouissement, la diminution des montagnes de rebuts », peut-on lire par voie de communiqué de presse.
Lors d’une séance du conseil d’arrondissement de Chicoutimi en décembre dernier, plusieurs citoyens avaient évoqué des réticences vis-à-vis le projet industriel. Il était notamment question d’inquiétudes portant sur la pollution sonore et atmosphérique qu’un tel chantier pourrait avoir.
De leur côté, les représentants de l’entreprise ont voulu se montrer rassurants en expliquant que des mesures d’atténuation seront prises.
« L’arrosage des chemins d’accès et de l’aire de travail en plus de la vaporisation d’eau sur les convoyeurs du concasseur, permettront de réduire la poussière. Aussi, l’achalandage sur le terrain, situé dans le secteur de Saguenay, à la limite de Saint-Honoré, demeurera pratiquement le même avec une simple hausse de 1,3 % du trafic lourd chaque jour », peut-on lire.
Le chantier de Pic Construction est encore en évaluation et les promoteurs n’ont toujours pas déposé le plan des travaux anticipés sur le bureau du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Avant de passer à cette étape, l’entreprise doit avoir l’accord de la municipalité pour modifier le règlement de zonage du secteur de la carrière.