L’Organisme de bassin versant du Saguenay (OBV) veut s’attaquer à la qualité de l’eau sur le territoire avant qu’il ne soit trop tard, surtout avec les répercussions liées aux changements climatiques.
C’est ce qui se dégage de la consultation publique qui s’est tenue mercredi dernier à l’Hôtel La Saguenéenne de Chicoutimi afin de déterminer les problématiques à prioriser pour le prochain Plan directeur de l’eau (2024-2034).
« Au départ, on avait déterminé 21 problématiques. Dans le cadre de la consultation de mercredi, nous avions à en prioriser cinq à six pour les dix prochaines années », a mentionné la présidente du conseil d’administration de l’OBV Saguenay, Monique Laberge.
Parmi les enjeux mis de l’avant, on retrouve entre autres la qualité de l’eau, l’érosion des berges, les inondations et les milieux humides. Mme Laberge ajoute à cela l’accès à l’eau pour la population, qui est « quelque chose de très important ».
« Ce qui est ressorti davantage, c’est vraiment la qualité de l’eau. D’abord, il n’y a pas d’espèces envahissantes dans la région. Il faut alors travailler en prévention, surtout concernant la nappe phréatique ainsi que sur la consommation d’eau qui est parfois excessive chez la population québécoise », soutient la présidente.
Passer à l’action
Avec les changements climatiques qui gagnent du terrain, Monique Laberge et les membres de l’OBV Saguenay comptent bien, pour les dix prochaines années, passer à l’action pour être en mesure de mieux conserver l’eau et ses usages.
« Maintenant, c’est l’heure de passer à l’action. Pendant les dix premières années, on a amassé beaucoup de documentation, de données, mais actuellement, il faut que les choses bougent et changent. Surtout avec les conditions climatiques qui se détériorent et qui ont de très gros impacts sur l’eau. »