L’entreprise Widescape, qui a conçu au Saguenay la première motoneige à conduite debout, le WS250, voit grand et loin.
Après avoir commencé à livrer ses premières machines pour flotter hors-piste dans la poudreuse au Québec et au Canada anglais en mars dernier, elle s’attaque au marché américain.
Alors que la saison commence, son directeur général Christian Chantal ne doute pas d’y parvenir.
« On a confiance dans la qualité de notre produit, qui est différent de la motoneige habituelle. Tous les gens qui l’essaient ont ensuite le sourire. On l’a testé dans sortes de neige possible. Quand il y a de la belle poudreuse, le plaisir se trame. Un petit terrain fait amplement l’affaire pour s’amuser. C’est très physique et sportif. Ça procure un sentiment de liberté. »
L’entreprise, qui compte 18 employés, distribue présentement son produit par l’entremise d’une soixantaine de concessionnaires au pays, dont la moitié au Québec. Cinq sont situés dans la région, soit Mécanique ADG, Impérium Chicoutimi, Sports DRC, Impérium Dolbeau-Mistassini ainsi qu’Impérium Chibougamau.
Plusieurs déjà livrés dans la région
« Nos détaillants ont tous des WS250 cette année, ce qui n’avait pas été le cas l’an passé, souligne le directeur général de Widescape. Ils offrent aux intéressés d’en faire l’essai puis de les acheter par la suite. Dans la région, on en a déjà livré plusieurs. Des gens ont commencé à les utiliser sur les monts Valin où il y a déjà beaucoup de neige. Vous allez en voir de plus en plus. »
Aux États-Unis également selon lui.
« On ouvre de nouveaux points de vente toutes les semaines. On a quelqu’un sur la route qui approche les détaillants pour nous et il y a beaucoup d’intérêt dans les états où il y a de la neige. On avait plus d’une centaine de précommandes du lancement qui était en attente et on va les livrer. Le marché de la motoneige est à 50 % aux États-Unis. »
Le véhicule hors norme, qui a été créé en 2018 par la famille de Frédérik Aubut, est fabriqué en Asie. Il est léger, propulsé par un moteur à 4 temps à injection électronique, peut atteindre une vitesse maximale de 60 km/h et se vend 8 899 $.
L’unique ski et la chenille sont de la même largeur, soit deux fois moins qu’une autre motoneige.
Le WS250 est très malléable souligne Christian Chantal, ce qui plaît particulièrement aux amateurs de motocross ou de vélo de montagne.
« Ils ont souvent un coup de cœur au premier essai. Ils retrouvent l’adrénaline, mais en hiver. On va ainsi chercher une nouvelle clientèle. »
