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Ferme d’élevage Alpaga Bersi : un projet familial en croissance!

Serge Tremblay
Le 11 mai 2023 — Modifié à 07 h 13 min le 11 mai 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La ferme d’élevage Alpaga Bersi, située à Saguenay, est un secret de moins en moins bien gardé. Bien qu’elle y ait instauré les premières activités en 2011, la copropriétaire de l’entreprise, Monique Simard, affirme que son commerce ne cesse de croitre depuis sa fondation. Incursion au cœur de ce projet familial régional.

Monique Simard et son conjoint, Réjean Bergeron, forment le duo à la tête d’Alpaga Bersi depuis 2008.

« On a acheté les premiers alpagas cette année-là, en n’ayant pas vraiment un objectif d’entreprise. C’est à l’automne 2011 que j’ai pris ma retraite et que tout a commencé », raconte Mme Simard.

Au départ, son but était d’y accueillir les enfants, pour leur faire découvrir l’animal qu’est l’alpaga.

« Je voulais leur donner une nouvelle dimension, qui est venue servir de complément avec la plantation d’un verger de 900 camerises. À ce moment-là, c’était de leur faire goûter ce petit fruit nouveau. Mes visites ont aussi une approche éducative. Je voulais également avoir des animaux qu’on ne mange pas à la fin de leur vie. Ce qui est différent, c’est qu’on les tond à la fin de l’année! »

La fibre d’alpaga est considérée comme une fibre très rare et luxueuse, souvent caractérisée comme « l’or des Andes ». Recherchée pour sa douceur, sa légèreté, sa résistance et sa chaleur, elle ne pique pas et elle est hypoallergène.

De fil en aiguille, Monique Simard a vu sa clientèle prendre de l’expansion. Elle demeure toujours très impressionnée par la grande quantité de gens, provenant d’ici et d’ailleurs, qui viennent visiter la ferme.

« Ça grossit d’année en année, j’ai toujours de très bons commentaires, même de gens de Montréal et des environs. C’est vraiment agréable! On a des visites libres tous les jours, entre 10h et 15h30. On organise des réceptions champêtres pour des familles, des camps d’été pour les jeunes et on reçoit même des autobus de croisiéristes. L’an passé, j’en ai reçu 58, alors que j’aurais même pu en accueillir plus! »

Des infrastructures adéquates

Les premières fondations de la ferme d’élevage se sont érigées assez facilement. Selon Monique Simard, c’est en vertu d’une bonne préparation que la recette du succès s’écrit naturellement.

« D’abord, on a mis en place de bonnes structures. Les pâturages sont bien faits, j’ai fait construire une belle boutique, un pavillon d’accueil. Ce qui était et est important pour moi, c’est d’accueillir les gens dans un environnement confortable. Toutes les infrastructures ont été pensées pour que la clientèle puisse venir dans un milieu proche de la ville, tout en étant relaxant. »

Reprendre son souffle

Pour combler leur horaire d’activités diverses et variées l’été, beaucoup d’administration et de paperasse doivent être effectuées l’hiver.

« L’hiver est la période où l’on prend le temps de restructurer, de replanifier la saison à venir. On revoit l’identification des sentiers, je prépare les équipements pour l’enregistrement de mes animaux. On implante aussi chaque année une nouveauté au sein des produits vendus dans la boutique. Cette année, j’ai décidé d’ajouter le petit chapeau cloche en laine d’alpaga », explique la co-propriétaire.

Une affaire de famille

Le couple de passionnés intègre maintenant leur fille dans leurs activités. Véronique Bergeron est d’ailleurs actionnaire dans l’entreprise depuis peu.

« C’est la visionnaire de l’équipe. C’est le vent nouveau. Pour moi, elle représente le vent dans mes ailes. Elle nous accompagne par ses idées, par son dynamisme. C’est elle qui va s’occuper d’analyser nos animaux pour nous permettre d’avoir la meilleure fibre qui soit. C’est vraiment génial de l’avoir avec nous », admet fièrement Monique Simard.

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