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Port de Saguenay : le trafic maritime a diminué après les records battus en 2021

Jean-François Desbiens
Le 03 janvier 2023 — Modifié à 11 h 32 min le 03 janvier 2023
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

Contrairement à 2021, 2022 ne passera pas à l’histoire du Port de Saguenay. Moins de navires ont accosté au quai Marcel Dionne durant l’année qui vient de se terminer.

C’est ce qu’a indiqué le Président-directeur général des installations portuaires, Carl Laberge, qui ajoute que le bilan officiel ne sera dévoilé qu’au début de 2023.

Carl Laberge a refusé de fournir des chiffres préliminaires. Il estime toutefois que 2022 a été une bonne année dans l’ensemble.

« En termes de trafic maritime, au niveau des activités à Grande-Anse, on a eu un peu moins de trafic que l’année dernière qui avait été vraiment exceptionnelle. On avait reçu deux fois le tonnage de notre meilleure année auparavant. Cette année, ça s’annonce très bien. Ce fut une très bonne année, plus normale. »

En 2021, le Port de Saguenay avait accueilli un record de 97 navires à ses installations. Pour la première fois de son histoire, la barre du million de tonnes de marchandises avait également été dépassée, avec un total de 1,2 million de tonnes métriques enregistrées.

Autre protocole d’entente

Durant l’année qui s’est terminé, rappelons que le Port a aussi annoncé la signature d’un autre protocole d’entente avec une compagnie minière, First Phosphate.

Cet accord permettra à la nouvelle entreprise, qui explore des terrains au nord de Saguenay, d’avoir accès au transport maritime pour exporter son minerai.

First Phosphate, qui souhaite intégrer le marché mondial des batteries de voitures électriques, profitera également d’un terrain à proximité du Port de Saguenay pour y construire une éventuelle usine.

Ce partenariat s’ajoute à ceux conclus avec Métaux BlackRock et Ariane Phosphate, ce dont se réjouit Carl Laberge. Mais il prévient qu’il faudra être patient avant de savoir si tous ces projets se réaliseront.

« C’est du long terme développer des projets et ça demande plusieurs années. Métaux BlackRock, ça fait 10 ans qu’on travaille avec eux. Ariane Phophate, c’est la même chose. Ils ont réservé des terrains. On a une série de projets à des étapes différentes, sans savoir s’ils vont tous se réaliser. Certains ne fonctionneront probablement pas et des terrains vont se libérer. Mais on quand même besoin d’avoir une très grande banque de terrains disponibles pour être capable d’accueillir de nouveaux projets en même temps. Actuellement, on manque de terrains pour faire du développement, pour avoir plus d’opportunités de projets. »

 

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