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Le 110 rue Arthur-Buies pose encore problème aux résidents du quartier

Serge Tremblay
Le 20 décembre 2022 — Modifié à 07 h 12 min le 20 décembre 2022
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Jessi Lavallée, un résident de la rue Arthur-Buies depuis une dizaine d’années, déplore la situation qui sévit dans sa rue. Les gens habitant dans l’immeuble situé au 110, Arthur-Buies, le font dans l’illégalité et vendraient de la drogue sans impunité. Le citoyen veut que les choses changent.

Selon Jessi Lavallée, ces personnes ont des problèmes de consommation de drogue, l’endroit est un dépotoir à ciel ouvert avec des matelas, des sécheuses et des laveuses qui traînent dehors. Ils ont également des chiens qui jappent à tout moment.

« Le 110, Arthur-Buies, a deux logements, le no 1 et le no 3 qui sont littéralement squattés par des occupants illégaux et ça, au vu et au su des propriétaires. Ces gens-là sont des cas problématiques de toxicomanie. Ça consomme de la drogue, ça vend de la drogue. Il y a du trafic, y’a des gens qu’on n’a jamais vus de notre vie dans ce quartier-là qui viennent aller-retour en voiture, qui occupent nos stationnements pour venir chercher de la dope puis repartir. C’est ça depuis presque deux ans », détaille Jessi Lavallée.

Le citoyen affirme avoir des preuves que les résidents y vivent dans l’illégalité.

« J’ai la preuve parce que j’ai parlé à un enquêteur de la sûreté municipale qui a fait deux perquisitions dans les deux dernières semaines et ça n’a toujours pas réglé le problème. L’enquêteur me l’a dit; il les a interrogés, puis ils ont littéralement dit qu’ils n’avaient pas de bail et qu’ils ne payaient pas de loyers. Comment est-ce que l’on peut concevoir ça en 2022? C’est un non-sens », s’exclame le résident du quartier.

« Ce n’est vraiment pas sécurisant pour les citoyens. Le tissu social est affecté, on n’a plus de vie de quartier. ».

Interpelle Mireille Jean

Jessi Lavallée est conscient que le problème ne peut se régler du jour au lendemain. C’est pour cette raison qu’il est allé rencontrer sa conseillère du district 8, Mireille Jean, le samedi 10 décembre lors d’une journée de consultation, afin que la ville trouve des solutions définitives et qu’elle redonne à ce quartier une vie paisible.

« C’est ça que je veux savoir! Est-ce que la Ville peut nous donner des outils pour nous aider à responsabiliser ces mauvais citoyens corporatifs (les propriétaires de l’immeuble). »

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