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Les étudiants internationaux de plus en plus nombreux à l'UQAC

Yohann Harvey Simard
Le 01 septembre 2022 — Modifié à 16 h 14 min le 01 septembre 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Tandis que le nombre d’étudiants québécois semble vouloir se stabiliser à l’Université du Québec à Chicoutimi, les inscriptions d’étudiants étrangers, elles, augmentent d’une année à l’autre.

C’est ce que rapporte la directrice du Bureau des affaires publiques de l'UQAC, Marie-Karlynn Laflamme.

Parmi les 6 300 étudiants inscrits à la session d’automne 2022, 1 850 sont des étudiants internationaux, une proportion qui « grandit de plus en plus. »

Selon Marie-Karlynn Laflamme, le phénomène serait attribuable à la stabilité démographique du Québec de même qu’à celle de ses finissants collégiaux, combiné à un intérêt croissant des étudiants étrangers de venir suivre leurs études sur le campus de l’UQAC.

Mais si la clientèle internationale occupe une place de plus en plus grande dans les rangs de l’université, leur immigration s’avère parfois compliquée.

« Ça se passe bien pour nous, mais il y a effectivement encore des problématiques qui ont été soulevées dernièrement dans les médias, et c’est vrai qu’on le voit un peu chez nous aussi. On travaille de pair avec le gouvernement et avec le réseau des universités pour dénouer cette impasse-là. Maintenant, on peut penser qu’avec 1 850 étudiants internationaux, il y en a quand même plusieurs qui ont réussi à avoir leurs papiers à temps. »

Logement

Bonne nouvelle en soi, indique Marie-Karlynn Laflamme, l’intérêt grandissant des étudiants étrangers pour le campus de Saguenay amène toutefois son lot de problèmes, notamment en ce qui a trait aux logements.

Tandis que les places en résidence permettent de répondre adéquatement aux besoins, c’est plutôt du côté de l’offre hors résidence qu’un manque se fait sentir.

En ce sens, Marie-Karlynn Laflamme rappelle que « ce ne sont pas tous les étudiants qui veulent habiter en résidence, et que force est de constater que des logements, il n’y en a pas beaucoup. La crise du logement est quand même assez intense à Saguenay. »

Afin de remédier à la situation, elle ajoute « qu’il y a un travail éducation à faire, tant auprès des étudiants en leur rappelant que Saguenay, c’est grand, et qu’ils peuvent par exemple habiter à Jonquière et prendre l’autobus, qu’auprès des propriétaires en leur rappelant qu’il ne faut pas avoir peur de loger des étudiants parce que ce ne sont pas nécessairement des gens qui font continuellement la fête, au contraire. »

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