Le président de la Commission des sports et du plein air de Saguenay, Michel Thiffault, a profité de la dernière réunion du conseil municipal pour réclamer une rencontre des élus sur le dossier du Centre Georges-Vézina (CGV). Il en a visiblement assez des divisions qui persistent entre les conseillers quant à l’avenir de l’infrastructure sportive.

Michel Thiffault souhaite qu’il soit question de tous les projets qui pourraient être présentés pour profiter du Programme d'aide financière aux infrastructures, récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA). Cela inclut le stade de baseball Richard-Desmeules, les centres de ski Bélu et Fortin ainsi que le projet d’agrandissement du club de tennis. Le CGV est cependant le dossier le plus important selon lui.

« On est quinze autour de la table et quinze avec une option différente. Il faut se réunir pour avoir la même vision. Ça presse! On n’est pas planifié et il faut se planifier. J'aimerais qu'à la suite de cette plénière, on arrive à parler d’une seule voix. Qu’on ait une seule vision. Peut-être pas une décision, mais une seule vision. On s’en va où? On rénove, on en construit un neuf ou on ne fait rien? », a-t-il lancé.

Interrogé par la suite quant à ce qui serait préférable à son avis, Michel Thiffault a répété qu’il favorise la construction d’un nouveau complexe sportif.

« C’est bien beau de dire qu’on va rénover le Centre Georges-Vézina, mais on ne règle pas un problème important. On injecterait des millions sans toucher à la glace. Le projet de Mme Laforest ne touche pas à la glace. Moi, ce que je sais, pour parler régulièrement avec le coach des Saguenéens, c’est que l’équipe veut une petite glace. Mais pour avoir une construction neuve, ça nous prend de l’argent et un décret du gouvernement.

Clarifier la position de Saguenay

Son collègue Kevin Armstrong estime aussi qu’une discussion de fond s’impose pour clarifier la position de Saguenay.

« Nos citoyens le méritent. Dans n’importe quelle ville normale, on se planifie et ensuite on dépose des éléments planifiés dans les programmes de subvention. On ne se chicane pas sur des programmes. »

Le conseiller Armstrong en a profité pour décocher une flèche à l'endroit de la députée et ministre de Chicoutimi, Andrée Laforest.

« La ministre des Affaires municipales a réussi à diviser ce conseil. Toutes mes félicitations, Madame Laforest pour vos interventions. Si elle veut nous aider vraiment, je lui demande de mettre son chapeau de ministre des Affaires municipales pour répondre à nos demandes, notamment au niveau du pacte fiscal. Celui de députée de Chicoutimi a été assez divisif. »

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