Le chef du Parti Québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, était de passage à Saguenay jeudi le 23 octobre afin de présenter la vice-rectrice intérimaire aux affaires administratives et aux ressources de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Marie-Karlynn Laflamme, comme candidate à l’investiture du PQ dans Chicoutimi.
« Je suis extrêmement fière de vous annoncer que je souhaite représenter le Parti Québécois lors de l’élection partielle qui se tiendra dans les prochains mois, si les membres me font confiance. Je veux porter la voix de notre région au sein de l’Assemblée nationale », mentionne la principale intéressée, lors de la conférence de presse organisée à cet effet.
« Faire le saut en politique est un grand saut et aujourd’hui j’ai décidé de le faire parce que je souhaite faire partie de l’équipe qui veut bâtir un pays. Je ne veux plus être spectatrice de la gestion catastrophique des finances publiques qui a lieu à Québec et à Ottawa. J'ai choisi de briguer cette investiture parce que l’équipe du Parti Québécois travaille de manière collaborative et avec rigueur, comme je l’ai toujours fait dans ma carrière, et comme je souhaite le faire en politique », ajoute-t-elle.
Mère de trois enfants, la candidate à l'investiture souhaite représenter une génération de Québécoise et de Québécois qui n’a jamais eu à se prononcer sur l’avenir du Québec.« J’ai 47 ans, les gens de mon âge qui n’ont pas voté en 1995 se rendent bien compte que la troisième voie caquiste ne nous a menés nulle part, que la centralisation ne nous a menés nulle part, et la seule voie de passage afin de développer nos régions à la hauteur du potentiel qu’elles ont, c’est de mettre fin au gaspillage auquel on assiste à Ottawa et qu’on ramène des pouvoirs dans nos régions. La seule façon de faire cela, c’est de faire du Québec un pays », affirme-t-elle.
Mme Laflamme est aussi détentrice d’une maitrise en administration des affaires de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et d’un baccalauréat en art de l’Université York à Toronto. Elle a également présidé divers conseils d’administration, dont celui du Centre québécois de développement durable et de Centraide Saguenay-Lac-Saint-Jean pendant 11 ans. Elle a été impliquée activement dans l'organisation des Fêtes du 350e de Chicoutimi et à la Chambre de commerce et d'industrie Saguenay Le Fjord à titre de membre ambassadeur.
D’un autre côté, Paul St-Pierre Plamondon demande au gouvernement de la CAQ de déclencher l’élection partielle immédiatement après la campagne municipale. Le premier ministre a jusqu’au 4 mars 2026 pour déclencher cette élection. Les gens de Chicoutimi pourraient donc attendre jusqu’au mois d’avril pour retrouver une députée à l’Assemblée nationale.
« Il ne reste plus que 11 mois avant l’élection générale. Une fois, les municipales passées, le premier ministre n’aura aucune raison de priver les citoyens de Chicoutimi d’une représentante à l’Assemblée nationale, il n’a aucune raison de priver plus de 45 000 personnes de s’exprimer dans une année qui se voudra déterminante pour l’avenir du Québec. Je demande au premier ministre de prendre ses responsabilités et de déclencher cette élection dès le lendemain de l’élection municipale. C’est une question de démocratie », conclut le chef du Parti Québécois.