Vendredi, 05 décembre 2025

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Temps de lecture : 1 min 58 s

L’espace et ses astres

Comment en apprécier toute la beauté

Charles-Antoine Desmeules
Le 23 octobre 2025 — Modifié à 09 h 54 min le 23 octobre 2025
Par Charles-Antoine Desmeules - Journaliste

En ce début de saison automnale, les soirées qui s’allongent permettent une meilleure observation des astres dans le ciel. L’astrophotographe Stéphane Simard donne quelques conseils pratiques pour s’adonner à ce passe-temps ancestral.

La Ville de Saguenay, comme toutes les autres, émet une pollution lumineuse nuisant à l’observation des étoiles. Sur l’échelle de Bortle, qui permet de classifier la qualité du ciel nocturne en fonction de la lumière émise à partir de la Terre, les centres-villes de Saguenay atteignent un niveau de 7 sur 9, ce qui est considéré comme très élevé.

Afin d’avoir une expérience optimale, celui qui veut observer les étoiles avec clarté devrait ainsi se déplacer à une distance d’au moins 40 kilomètres de la ville. Les Monts-Valin, la Réserve faunique des Laurentides ou Sainte-Rose-du-Nord sont des endroits idéaux, indique Stéphane Simard.

« Ce qui est important pour les gens, c’est de s’assurer que Saguenay ne soit pas dans les jambes. »

Pour assister à des aurores boréales, le ciel du nord doit être dégagé. Pour voir la Voie lactée et sa partie la plus impressionnante, le sud est à privilégier. « Si tu te trouves à Saint-Honoré, ça ne sera pas possible parce que le dôme de lumière de Saguenay va cacher ce que tu essaies de voir. »

Sortir un soir de pleine lune est également chose à éviter, puisque celle-ci éclipse les astres moins lumineux.

Compromis

Pour les personnes qui préfèreraient ne pas trop s’éloigner de chez eux, certains endroits comme le Norvégien à Jonquière, ou certains secteurs tels que Laterrière et La Baie, constituent de bonnes alternatives. Malgré qu’une pollution lumineuse y demeure présente, celle-ci n’est pas assez importante pour empêcher l’observation des étoiles et des planètes les plus réfléchissantes.

Mythe

M. Simard tient également à mentionner qu’il n’est pas nécessaire d’avoir en sa possession un équipement dispendieux et à la fine pointe de la technologie pour assister aux merveilles de l’univers.

« Il y a une fausse croyance populaire qui dit qu’on a besoin d’un équipement hyper cher, mais il y a tellement de télescopes de qualité abordable. On peut même être capable de voir les galaxies et les nébuleuses avec des jumelles ! Ce qui va déterminer ta capacité à les voir ou non, c’est la qualité de ton ciel et le fait d’avoir quelques connaissances, parce que tu peux tomber sur une nébuleuse et ne pas savoir ce que tu regardes. »

À surveiller

Les principaux phénomènes astronomiques à surveiller pour la fin du mois d’octobre et le début novembre seront le passage des comètes SWAN et Lemmon, toutes deux découvertes en 2025, ainsi que la pluie d’étoiles filantes des Orionides, où une vingtaine de météores par heure pourront traverser le ciel nocturne.

Afin de se repérer, des applications mobiles telles que SkyView ou Stellarium permettent l’identification d’objets célestes en temps réel. Il ne suffit que de pointer son téléphone vers le ciel.

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