Entreprendre des travaux pour prolonger la piste cyclable de l’UQAC vers le centre-ville, c’est la priorité que s’est donnée le conseiller du district 11, Marc Bouchard, en 2024. Cela permettrait enfin, selon lui, de terminer le bouclage du réseau pour les cyclistes à Chicoutimi.
Interrogé sur ce qu’il espère voir se réaliser durant la nouvelle année qui débute, le seul élu de l’Équipe du renouveau démocratique (ERD) souligne qu’il attend ce développement depuis deux ans.
« Le réseau est encore loin d’être bouclé pour bien desservir les cyclistes à Chicoutimi. L’an passé, on a prolongé la piste cyclable qui longeait la rue des Roitelets en traversant notamment le boulevard de l’Université puis le boulevard Talbot jusqu’à la rue de la Science sur le campus. Ce qui manque, c’est de faire le lien jusqu’au centre-ville. Mon district se termine avec la rue Jacques-Cartier, mais on va travailler ça conjointement avec le conseil d’arrondissement. Je crois que c’est au programme pour 2024. C’est dans le plan de développement du réseau cyclable. »
Marc Bouchard ajoute que la popularité grandissante des vélos à assistance électrique nécessite notamment d’aller de l’avant. De plus en plus de gens utilisent les pistes déjà accessibles selon lui.
« On veut aller vers la mobilité durable. C’est important d’avoir des pistes sécuritaires pour se déplacer. Ça évite de se déplacer en voiture ou en autobus. La population est vieillissante et on voit de plus en plus des personnes d’un certain âge, dont je fais partie, se remettre à faire du vélo. »
Toujours en ce qui concerne son district, le conseiller espère qu’il recevra à nouveau sa juste part des enveloppes destinées à la réfection des rues et des trottoirs. Que Saguenay continuera aussi d’investir pour améliorer le parc de la Rivière-du-Moulin.
Dette de Saguenay
Autour de la table du conseil municipal et à plus long terme, Marc Bouchard prévoit également surveiller de près le niveau d’endettement de Saguenay. Il avait voté contre le dernier budget adopté en décembre dernier prévoyant d’importantes dépenses découlant du Plan triennal d’investissements (PTI).
« En 2024, il est prévu que la dette de la Ville augmentera au-delà de 100 M$. Ce n’est pas rien! Avec les taux d’intérêt qui ont augmenté, quand tu empruntes un million, c’est environ 90 000 $ par année pour le remboursement du capital et de l’intérêt sur 20 ans. Si tu empruntes 100 millions, ça fait 9 M$ de plus et il faut que tu le taxes ce 9 M$-là. C’est inquiétant. »
Les élus devront établir des priorités et faire des choix à son avis.
« On nous a dit qu’on avait hérité d’infrastructures vieillissantes qui avaient manqué d’amour, mais je compare ça avec l’entretien d’une maison. Si vous avez 8 ou 10 projets, il faut en faire juste deux la première année parce que la marge de crédit hypothécaire va trop augmenter. Il va falloir faire des choix et tant qu’on n’a pas emprunté, on peut changer d’avis. »