Colin Marks connaît bien la Base militaire de Bagotville qu’il dirige depuis peu. En plus d’y avoir perfectionné son français qu’il avait commencé à apprendre à l’école secondaire, il s’est notamment illustré comme pilote de F-18 durant un de ses passages dans la région.
On le surnomme Beau. Il aurait dit « je suis encore beau » pour mentionner qu’il était toujours indemne, après avoir réussi à s’éjecter d’un de ces appareils qui s’est ensuite écrasés dans le nord du Québec en 2005.
Natif de Nouvelle-Écosse, le colonel Colin « Beau » Marks a grandi à Cole Harbour, près d’Halifax. Il s’est enrôlé dans les forces armées canadiennes alors qu’il avait une vingtaine d’années. D’abord militaire dans la Force de réserve au sein du 1er Régiment de campagne, il devient ensuite pilote et obtient ses ailes de l'Aviation royale canadienne en 2003.
Après avoir terminé le cours de pilote de chasse sur le CF-18 en 2005, le Col Marks est affecté au 425e Escadron d’appui tactique « les Alouettes » à la 3e Escadre de Bagotville.
En 2009 il est sélectionné dans le cadre d’un échange avec la marine des États-Unis à la base aéronavale de Lemoore en Californie. Il devient rapidement le premier Canadien à se qualifier comme pilote instructeur sur le F/A-18 E/F Super Hornet.
Plus de 3 000 heures de vol
Durant sa carrière, le colonel Marks a eu la chance d'accumuler plus de 3 000 heures de vol militaire, surtout à bord du CF-18 et du F/A-18 A-F.
Maintenant réinstallé sur la Base de Bagotville, il dit qu’il en profite avec sa famille, soit son épouse Amy et ses deux jeunes garçons, Lachlan et William. Il estime vivre dans une très belle région.
« Il y a beaucoup de choses à faire ici quand on aime le plein air et c’est notre cas. On est vraiment chanceux. On aime bien sortir jouer dehors, faire des randonnées. Les gens ici sont chaleureux et accueillants. On a une très bonne relation avec les gens de Saguenay et la ville. C’est très agréable! »
Rappelons que la base des forces armées canadiennes de Bagotville joue un rôle majeur dans l’économie du Saguenay. C’est le 3e plus gros employeur après Rio Tinto et le CIUSS. Elle compte présentement 1861 employés, soit 1640 militaires et 221 civils.
