Les organisations d’Opération Nez rouge à travers la province doivent renverser une croyance qui persiste auprès de leur clientèle. Le gens croient en effet que le temps d’attente est très long avant de pouvoir compter sur le service de raccompagnement, alors qu’il n’en est rien.
« Souvent, les gens n’appellent pas Opération Nez rouge, car ils pensent que notre capacité d’appels est moindre et que ça va prendre trop de temps à arriver. C’est un peu un mythe qui existe. Ce dont on s’est rendu compte aussi, c’est que c’était pas mal pareil pour toutes les régions de la province, c’est d’ailleurs l’un des points qui est ressorti de notre congrès annuel au mois de septembre », a mentionné le coordonnateur pour Opération Nez rouge à Saguenay, Frédéric Boucher.
M. Boucher désire ainsi faire passer un message au sein de la population.
« Avec les technologies qu’on a maintenant pour assigner les transports, entre autres, et avec l’aide de répartiteurs d’expérience aussi qui connaissent très bien l’organisation et la région, assigner les demandes de transports n’est pas une tâche bien complexe. Malgré le fait qu’on a à couvrir un grand territoire, on est capable d’avoir des temps d’attente en bas de 20 minutes », a dénoté le coordonnateur.
Saint-Honoré, Falardeau, Laterrière, La Baie, Lac-Kénogami, Larouche, Shipshaw, Saint-Ambroise et Canton Tremblay sont quelques-unes des villes de Saguenay qui sont desservies par le service. À l’échelle régionale, il s’agira de la 40e édition d’Opération Nez rouge cette année.
Apte à prendre le volant ou non ?
Frédéric Boucher réitère un fait qui pourrait amener certaines personnes à pousser leur réflexion plus loin, avant de prendre le volant en fin de soirée.
« Ce n’est pas juste quand vous avez les facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue que le service s’impose, on parle des capacités de conduire en général. Elles peuvent être affectées par d’autres aspects, comme la fatigue, ou la prise de médicaments. Il faut que ça soit mentionné, on veut aussi que ce côté-là soit pris en considération par les gens avant qu’ils ne conduisent. »
Un large bassin de bénévoles
Opération Nez rouge a réussi à augmenter considérablement son nombre de bénévoles au fil des récentes années.
« J’ai eu 470 bénévoles, y compris ceux qui font du bénévolat en centrale, pour un total de 145 équipes. Globalement, on a procédé à 750 raccompagnements. On n’a pas encore d’objectifs parce qu’on ne peut pas prévoir, mais on a la capacité pour en faire plus », a émis M. Boucher.
La présidence d’honneur pour la section régionale d’Opération Nez rouge est assurée par le directeur général du Cégep de Jonquière, Sylvain Gaudreault. Les dons amassés contribueront à soutenir la mission du Club de Natation de Jonquière.