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Hockey sénior : déjà 25 ans!

Le 16 décembre 2022 — Modifié à 08 h 47 min le 16 décembre 2022
Par Mélyna Girard

Chronique

Le temps passe vite! Un demi-siècle pour l’existence des Saguenéens de Chicoutimi l’an prochain, mais cet automne, on célèbre les 25 ans de l’arrivée du hockey sénior provincial dans la région, plus précisément à Jonquière. Dans les prochaines semaines, je vous présenterai les grands moments, bons et moins bons, de cette belle aventure.

Le tout débute en 1997, après des mois d’efforts de la part de plusieurs hommes d’affaires, dont Michel Thiffault, Mike Lee et Pierre Larouche. Les Condors de Jonquière font leur arrivée sur la glace du Foyer des Loisirs d’Arvida, et non sans peine. Plusieurs conditions ont été imposées à l’organisation par la ligue de hockey semi-professionnelle du Québec, dont celle de payer la venue des équipes visiteuses et leurs nuitées à l’hôtel. On ne voulait pas de Jonquière dans la ligue… trop loin! Mais les actionnaires ont accepté la condition.

Après une première année sobre, où l’équipe n’a pas participé aux séries, il y avait un besoin pour survivre à cette ligue : un « goon ». Mais où en trouver un? Et à quel prix? Ce cadeau est arrivé un 31 décembre, alors que Michel Thiffault a reçu un appel du grand manitou des Chiefs de Laval, Bob Berger, pour lui offrir les services de Jimmy Burns. La réponse a été sans aucun doute « OUI », mais le joueur concerné ne semblait pas ouvert à l’idée de faire la route de Montréal vers le Saguenay… à moins de le faire en avion. Pas un problème! Avec l’accord d’Air Alma, le problème est réglé! Et c’est à ce moment que la belle aventure du hockey sénior a pris un autre niveau.

Les premières vedettes

Le calibre a monté avec l’arrivée des Michel St-Jacques, Roberto Lavoie et Sébastien Parent. Et le transfert au Palais des Sports de Jonquière a permis à l’équipe de se classer parmi les plus solides du circuit.

Après tentative de vente à l’été 2001, et un changement de nom qui ne dura qu’un mois et demi (les Prédateurs de Jonquière), l’homme d’affaires Marc Robitaille trouve l’année suivante un commanditaire majeur pour le nom de l’équipe : le Paramédic. Une aventure qui va durer deux ans, marquée par le passage des frères Mario et Serge Roberge.

Un grand virage… pas très payant

L’année 2004 sera la plus sombre de l’histoire de l’organisation. D’abord, les représentants de la ligue changent le nom pour la Ligue Nord-Américaine, qui confirme son statut professionnel. À Saguenay, les deux actionnaires du club changent le nom, pour devenir le Fjord. De nouvelles couleurs et de nouveaux visages pour l’équipe. Et avec le lock-out dans la LNH, de gros joueurs se retrouvent dans chacune des organisations.

Pour le fjord, c’est devant le filet qu’on retrouve un joueur de de LNH avec l’arrivée de Sébastien Caron des Penguins de Pittsburgh. Malgré son statut, il ne parviendra pas à amener les victoires (seulement trois en 24 matchs).

À la fin novembre, les propriétaires mettent la clé sous la porte et c’en est fait du hockey sénior au Saguenay… mais pour pas très longtemps.

À suivre...

« L’entraînement et l’alimentation, c’est comme un vieux couple, ça se contredit tout le temps, mais ils sont inséparables… »

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